Autriche, Medal, 1744
SUP - Laiton
Autriche, Habsbourg, Marie-Thérèse, Médaille satirique 1744, Rare, Avers : La reine de Hongrie debout et nue, l'électeur de Bavière emporte ses vétêments et les mots "j'ai gagné" sortent de sa bouche. Le cardinal de Fleury à gauche s'approche de la souveraine nue la croyant complètement à sa merci, Légende : DIE ENTBLOSTE KONIGIN VON UNGARN. Revers : La reine Marie-Thérèse assise et mettant une culotte, derrière elle une femme (servante).
La reine dit "vous avez perdu" à l'électeur de Bavière qui se retire en perdant sa couronne, Légende : DIE KONIGIN VON UNGERN ZIEHT EIN BEIJERSCHE HOSE AN. Médaille signalée dans la Revue belge de Numismatique de 1876 planche 12, n°43 (année 1742 sur la gravure). (Médailles>Etrangères>Autriche).
Autriche, Habsbourg, Marie-Thérèse, Médaille satirique 1744, Rare, Avers : La reine de Hongrie debout et nue, l'électeur de Bavière emporte ses vétêments et les mots "j'ai gagné" sortent de sa bouche. Le cardinal de Fleury à gauche s'approche de la souveraine nue la croyant complètement à sa merci, Légende : DIE ENTBLOSTE KONIGIN VON UNGARN. Revers : La reine Marie-Thérèse assise et mettant une culotte, derrière elle une femme (servante). La reine dit "vous avez perdu" à l'électeur de Bavière qui se retire en perdant sa couronne, Légende : DIE KONIGIN VON UNGERN ZIEHT EIN BEIJERSCHE HOSE AN. Médaille signalée dans la Revue belge de Numismatique de 1876 planche 12, n°43 (année 1742 sur la gravure). (Médailles>Etrangères>Autriche)
15.75 gr
Du laiton
Le laiton a eu de nombreux noms au cours de l’histoire… On l’appelle aussi bien orichalque (aurichalcum) chez les romains et les grecs, bronze florentin ou vénitien, cuivre jaune, similor ou bien encore tombac. Son nom change en fonction des proportions de la recette et de son origine mais la composition de cet alliage reste : un mariage esthétique réussi entre le zinc et le cuivre.
L’alliage est d’humeur variable et de couleur changeante : plus le zinc domine, plus sa teinte blanchit, plus le cuivre domine plus il se pare de reflets mordorés.
Sous sa forme monétaire, on en trouve trace au premier siècle av. J.-C., du côté de l’Asie mineure, plus probablement dans le Royaume du Pont. Son usage se répandra ensuite en Asie et en Europe. Auguste le substitue notamment au bronze pour certains dupondii et sesterces. Beaucoup plus tard, au XVIIIème siècle, il est fréquemment utilisé pour les jetons. Le pinchbeck (un laiton bas de gamme) s’utilise lui pour imiter l’or sur les médailles.
Les qualités de l’alliage peuvent varier selon les proportions de métaux utilisées mais on lui reconnaît une grande malléabilité et une bonne résistance à la corrosion.
Lorsque le cuivre est majoritaire, la patine peut virer au vert.
Une qualité “SUP”
Car en numismatique, l’état de conservation d’un article se doit d’être soigneusement évalué avant d’être proposé au collectionneur avisé à l'œil aiguisé.
Et au-delà de cette abréviation de prime abord obscure, l’état de conservation est ici clairement énoncé :
Superbe
Ce qui signifie - plus prosaïquement - que si la pièce de monnaie a circulé, ce fut suffisamment peu pour que sa beauté originelle en soit presque intégralement préservée. L’usure est très peu visible et aucun autre défaut n’est a priori décelable sauf à disposer d’une loupe et d’un regard particulièrement affûté.