Et si les numismates étaient romanciers, voici comment ce mois ils vous conteraient…
|Bien à l’abri dans son cabinet, le collectionneur veillait. Sous ses yeux, tout comme ces capricieuses et houleuses précipitations venant des cieux, les monnaies du monde entier étalées évoquaient alors pour lui un kaléidoscope de cultures et d'histoires, une valse ininterrompue de guerres, de trêves et de temps de paix, une myriade d’étoiles à l’histoire séculaire.
Et parmi elles, les monnaies françaises brillaient à ses yeux d’un éclat particulier, témoins de la richesse numismatique de son pays et de sa longue histoire.
A l'unisson avec le père des fondateurs de la Ville et en sinistre mémoire des sanglantes ides, 44 ans avant notre ère…
Bercé par le lent tambourinement des gouttes de pluie sur les vitres, le collectionneur orienta ensuite ses pas vers ses précieux classeurs de billets qu’il feuilleta rêveusement, traversant les époques et le monde par papier-monnaie interposé…
Alors qu’un rayon de lune transperçait enfin les nuages lourds et éclairait la pièce d’une clarté froide, patient dans l’insomnie qui le tenait éveillé, il les passa soigneusement en revue.
Enfin, tandis que le ciel menaçait de s’agiter de nouveau, son errance nocturne le ramena vers le monde moderne et les quelques monnaies en euro qu’il avait récemment glanées de manière, il se l’avouait bien, un peu désordonnée pour l’instant.
Sa main caressa distraitement le bois lisse du bureau tandis qu’il sentit que tous ces voyages l’avaient fatigué et qu’enfin la lassitude le gagnait.
Il rangea soigneusement ses trésors et se dirigea vers la porte.
Du haut de son Olympe, le dieu apaisa un instant les éléments d’un geste désinvolte de la main, juste le temps que le veilleur s’assoupisse…
|BUTTON#/fr/collections/notable-and-noteworthy-collectible-items#Voir la sélection du collectionneur|Plus que quelques jours avant la présentation du catalogue de la grande ventes aux enchères du printemps et l’ouverture des pré-enchères. Pour vous faire patienter, nous venons d’ailleurs de publier quelques articles de collection qui y figureront, parmi les mille qui y seront vendus. Pensez à vous inscrire ici pour ne pas en manquer une miette !
La Monnaie de Paris vient de présenter les nouvelles pièces de 10, 20 et 50 centimes d’euro qui seront mises en circulation d’ici l’été en France. Celles-ci seront respectivement à l’effigie de Simone Veil, Joséphine Baker et Marie Curie.
Illustration de une : “Le collectionneur” par l'IA Midjourney (2024) (Tous droits réservés)
]]>Voici donc la belle histoire d'Aimé Février.
]]>Voici donc la belle histoire d'Aimé Février.
|Il était une fois, dans un petit village d’un pays que l'on nomme la France...
Il était une fois, dans un petit village lointain d’un pays que l'on nomme la France, un garçon nommé Aimé Février. Depuis son plus jeune âge, il était fasciné par les trésors du passé et les histoires des rois et des reines de ce monde.
Un jour, alors qu'il errait dans la Forêt Enchantée, il trouva une vieille pièce de monnaie scintillant sous un vieux chêne centenaire.
|Il parcourut de lointaines contrées
Aimé Février décida alors qu'il serait collectionneur de monnaies, parcourant de lointaines contrées à la recherche de pièces rares et anciennes.
Avec patience et détermination, il amassa une collection éblouissante, emplie de monnaies et billets provenant de toutes les époques et des quatre coins du monde.
|Il aimait également à collectionner les médailles car elles racontaient des histoires captivantes, gravées dans leur métal. Pour lui, chacune était un petit trésor qui témoignait des exploits et des aventures de héros parfois oubliés.
|Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Et chaque soir, à la lueur du ciel étoilé, il racontait à qui voulait l'entendre les histoires merveilleuses de ses précieuses pièces, gardant ainsi vivant l'héritage du passé pour les générations futures…
| |BUTTON#/fr/collections/notable-and-noteworthy-collectible-items#Découvrir la collection d'Aimé Février|Illustrations: “Portraits d'Aimé Février” par l'IA Midjourney (2024) (Tous droits réservés)
]]>Histoires de flammes, de dragons inspirés, d’Olympiades planifiées et de vœux médaillés…
]]>Histoires de flammes, de dragons inspirés, d’Olympiades planifiées et de vœux médaillés…
|Chaque pièce de collection est unique et peut être vendue à tout moment...
Ne tardez pas trop !
Illustration: “Le dragon blanc” par l’IA Midjourney (2024) (Tous droits réservés)
]]>La numismatique est friande de symboles et quoi de plus réjouissant pour marquer un nouveau millésime qu’un visuel animalier, connu du monde entier et du pays le plus peuplé du monde : la Chine.
Comme pour toute tradition millénaire, l’origine du zodiaque chinois est un mythe dont l’histoire se transmet de génération en génération.
]]>La numismatique est friande de symboles et quoi de plus réjouissant, pour marquer un nouveau millésime, qu’un visuel animalier connu du monde entier et du pays le plus peuplé du monde : la Chine.
Si, très prosaïquement, on attribue la codification de l’astrologie chinoise à l’empereur Huang Di en 2637 avant notre ère, la légende raconte plus poétiquement que l’empereur de Jade, régnant sur les dieux, aurait envoyé un être immortel sur Terre pour faire de 12 animaux sa garde rapprochée.
|Premiers arrivés, premiers cités.
Ainsi arrivèrent-ils dans cet ordre :
Si les monnaies de 2023 firent la part belle au lapin, voici donc venu, en 2024, le tour du noble et puissant dragon (龍 lóng - 龙), symbolisant l’honneur, la chance et le succès.
Le nouvel an chinois sera célébré le 10 février 2024 et le règne de l’enflammé animal s’achèvera le 28 janvier 2025.
|PRODUCT#475262-france-year-of-the-dragon-10-euro-2024-monnaie-de-paris-silver-ms-65-70|Pour les monnaies, deux incontournables, millésime 2024, émises par la Monnaie de Paris. Puis les classiques monnaies lingots du précédent règne de l’animal avec notamment une version chinoise de 2012 colorée qui mérite le coup d'œil.
A voir aussi : une autre légende sur monnaie, helvétique cette fois, avec pour thème le dragon de Breno. Dragon ayant la fâcheuse manie de rendre les vaches du canton du Tessin malades.
Pour les médailles, la part belle est faite à l’inévitable légende de Saint Georges et le dragon.
Et pour l’imaginaire, toujours un peu grinçant et forcément coloré, on peut bien évidemment compter sur les incontournables notgelds des années 20, en Allemagne et en Autriche…
Une année pour flamber et collectionner en beauté !
Illustration : "L’année du dragon" par l’IA Midjourney (2024) (Tous droits réservés)
Sources
]]>Les jeux Olympiques naquirent dans l'Antiquité, à Olympie, vers 776 av. J.-C., et eurent lieu tous les quatre ans jusqu’à environ 393 av. J.-C.. Tous les grecs pouvaient participer, quelle que soit leur origine et quel que soit leur rang. Seules les femmes ne pouvaient ni concourir* ni même assister aux jeux.
|*Cette règle fut cependant contournée car les propriétaires de chars (et non les auriges, qui les conduisaient) pouvaient être couronnés. C’est ainsi que Kyniska, fille d’un roi de Sparte, le fut par deux fois au IVème siècle av. J.-C..
Ce n’est cependant que plus de 20 siècles plus tard que le français Pierre de Coubertin fonda le Comité International Olympique en 1894, à Paris.|PRODUCT#1171185-coin-france-pierre-de-coubertin-jo-albertville-92-500-francs-1991-paris|
Les Jeux olympiques d’hiver arrivèrent quant à eux un peu plus tard, en 1924, à Chamonix (France).
Alors que 2024 sera une année d’Olympiade pour la ville de Paris qui vit les Jeux renaître, nous avons rassemblé et classé pour vous de manière chronologique 136 monnaies et médailles ayant pour thème les J.O., de 1896 à nos jours.
P.S : certains de ces articles n’étant plus disponibles en raison de leur rareté, n’hésitez pas à demander une recherche à nos experts si vous êtes intéressé(e).
Illustration: “L'athlète” par l’IA Midjourney (2024) (Tous droits réservés)
]]>Un album dont le contenu ravit par son originalité, ses objets de collection et le grand soin pris à sa conception.
Tout le monde, ou presque, connaît l’histoire du Titanic, notamment, entre autres, grâce au succès mondial du film de James Cameron… Mais également bien sûr, sa tragique et terrible fin.
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/illustration1-story.png?v=1703268739#C’est la Belle Époque, nous sommes le 10 avril 1912 et le paquebot Titanic, frété par la White Star Line et réputé insubmersible, quitte le port de Southampton en Angleterre pour une traversée inaugurale.
A son bord, 2 220 passagers et membres de l’équipage.
Le soir du dimanche 14 avril, à 23h39, alors que le plus grand navire du monde vogue au large des côtes de Terre-Neuve, il heurte un iceberg.
"Je les exhortai à abandonner leur poste. Ils secouèrent la tête et continuèrent leur travail... Une irruption d'eau ou peut-être l'explosion les empêcha ensuite de fuir. Ce fut la dernière fois que je les vis."
Albert Theissinger - Steward à bord du RMS Titanic ayant survécu à la tragédie
Il mettra plus de deux heures avant de sombrer définitivement dans les eaux glaciales de l’Atlantique nord.
Le coffret de collection est émis par la Royal Canadian Mint en 2012, alors que l’on commémore les 100 ans du naufrage.
Loin des classiques et habituels coffrets à destination des collectionneurs, il se présente sous la forme d’un élégant album souvenir relié en cuir grainé, sur lequel figure en lettres capitales la mention “Titanic - 1912 - 2012”.
A l’intérieur, des objets de collection divers sont intégrés à l’album qui contient également histoires et anecdotes concernant le paquebot.
Le graphisme est soigné, les textes également.
Les récits sont écrits en deux langues, l’anglais et le français.
Le contenu est pléthorique et ravira les passionnés d’Histoire :
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/action-wsl.jpg?v=1703272061#Un certificat d’action authentique émis par l’International Mercantile Marine Company un trust maritime propriétaire de la White Star Line.
|La société a été fondée en 1902 par J.P. Morgan et possède la White Star Line. Elle construisit notamment trois navires jumeaux : l'Olympic, le Titanic et le Britannic. Chaque certificat porte un numéro unique avec des valeurs différentes.
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/illu-feature-coin.jpg?v=1703273138#Deux monnaies commémoratives de respectivement 25 et 50 cents :
25 cents
50 cents
Timbres et cartes postales :
Pour résumer, un objet numismatique et philatélique qui ravira les passionnés de par son originalité, sa conception soignée et son contenu pléthorique.
Un certificat d'authenticité numéroté est inclus dans chaque coffret
|PRODUCT#347369-coin-canada-titanic-collector-set-2012-royal-canadian-mint-proof| |BUTTON#/fr/search?q=Titanic&type=product#Collectionner les monnaies et médailles à propos du Titanic|NB : Toutes les illustrations et citations du présent article sont extraits du coffret de collection.
Photographies du coffret et vidéo : Thomas Wazylyna
Sources
]]>Ce que vous avez le plus cherché cette année, les articles les plus lus, et les inspirations les plus consultées. Et bien sûr les éditions 2023 à découvrir ou redécouvrir.
|Chaque pièce de collection est unique et peut être vendue à tout moment...
Ne tardez pas trop !
Une sélection réfléchie, selon des critères purement métalliques et esthétiques, pour une collection indéniablement éclatante et resplendissante.
De l’antiquité à nos jours, ces 163 médailles et monnaies de toutes époques et de tous lieux feront briller sans coup férir les collections.
Illustration : "Décor d’or" par l’IA Midjourney (2023) (Tous droits réservés)
]]>Il est non seulement impérissable mais porte de plus en lui toute une dimension patrimoniale, parfois émotionnelle, parfois rare (voire unique), une valeur susceptible d'augmenter avec le temps, une esthétique et une part d’Histoire. Sans compter que certaines monnaies ou médailles sont de véritables œuvres d’art.
]]>Il est non seulement impérissable mais porte de plus en lui toute une dimension patrimoniale, parfois émotionnelle, parfois rare (voire unique), une valeur susceptible d'augmenter avec le temps, une esthétique et une part d’Histoire. Sans compter que certaines monnaies ou médailles sont de véritables œuvres d’art.
Un objet rare, précieux et beau que la personne pourra conserver longtemps en pensant à celui ou celle qui le lui a offert !
|Voici donc 5 types de monnaies et médailles à offrir, pour tous les budgets.
5 types d’articles de collection avec lesquels vous aurez la certitude de faire plaisir !
Si vous recherchez un cadeau de valeur qui remplacera de manière originale une enveloppe, ne cherchez plus, les monnaies or cotées cumulent l’esthétique, la valeur historique de l’article de collection et la qualité de l’objet précieux.
|IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/1-1-20francs.jpg?v=1701391099#Budget : à partir de 360 euros
Il nous fallait bien commencer cet article par un classique indémodable : la 20 francs or Napoléon.
|Celle-ci fut émise entre 1803 et 1914 et n’est pas forcément à l’effigie de Napoléon Ier qui fut toutefois à l’origine de sa création. Selon la rareté du tirage et son état de conservation, la monnaie peut être plus ou moins chère.
En France, à une époque pas si lointaine, il était de tradition d’offrir un Napoléon à ses petits enfants une fois l’an. Cette monnaie est également chargée d’Histoire.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=France&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Or&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B0%5D=20%20Francs&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=20%20francs#Offrir un Napoléon|Moins “classique” que celle à l’effigie de Napoléon Ier, la 20 francs “Coq”, dernier type émis et gravé par Chaplain, offre élégance et symbolisme avec Marianne à l’avers et le coq français au revers.
|PRODUCT#869592-coin-france-marianne-20-francs-1901-paris-au-55-58-gold-km-847| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/1-2-souverain.jpg?v=1701391216#Budget : à partir de 230 euros
Selon sa rareté et son état de conservation, la monnaie peut être plus ou moins chère.
|L’histoire du souverain s’écrit en deux temps. D’abord pour sa période d’émission initiale de 1489 à 1952. Puis, dans un second temps, sous Elizabeth II depuis 1957. Le ½ souverain, avec un poids en or divisé par deux par rapport au souverain, est plus abordable. Depuis 1817, sa gravure suit des règles précises : à l’avers un profil du... souverain (ou de la souveraine), et au revers Saint George terrassant le dragon, sur un design particulièrement réussi de Benedetto Pistrucci.
Cette monnaie eut une portée internationale à la grande époque de l’Empire britannique et symbolise la richesse et la pérennité.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=Grande-Bretagne&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Or&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B0%5D=1%2F2%20Souverain%20D%27or&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B1%5D=1%2F2%20Sovereign&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B2%5D=Souverain%20d%27or&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B3%5D=Souverain&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B4%5D=Sovereign&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false#Offrir un souverain or|Ce souverain émis pendant les jeunes années du règne d’Elisabeth II avec une gravure particulièrement fine et esthétique et une très jolie patine mordorée.
|PRODUCT#1120463-coin-great-britain-elizabeth-ii-sovereign-1958-au-55-58-gold-km-908| |IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/1-3-eagle.jpg?v=1701391273#Budget : à partir de 1 890 euros
Une monnaie de poids, un peu plus de 30 grammes d’or quand un souverain Elisabeth II n’en est qu’à un peu moins de 8.
|Ce qui, en dehors de sa dimension de monnaie de collection, sa rareté et son état de conversation, explique son coût plus élevé que celui de ses congénères de cotation. Il existe deux types, le premier, “Liberty Head”, émis entre 1849 et 1907 et le second, “Saint-Gaudens”, émis de 1907 à 1933.
Symbole d’opulence et de rayonnement sur le monde, cette monnaie d’investissement éblouit par son esthétisme et sa qualité.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=Etats-Unis&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Or&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=Double%20Eagle#Offrir un Double Eagle|La “Saint-Gaudens” doit son nom à son créateur Augustus Saint-Gaudens, missionné par Theodore Roosevelt pour la concevoir. L’avers, grâce à une vue en légère contre plongée de la Liberté tenant une torche et un rameau d’olivier, dégage une sensation de puissance et de force. Au revers, un aigle volant au-dessus du soleil.
|PRODUCT#1045823-coin-united-states-saint-gaudens-20-double-eagle-1924-u-s-mint|Le plus cadeau des monnaies or cotées ?
Au-delà de leur valeur en tant que pièces de collection (qui peut être supérieure à la cote boursière), ces monnaies sont toujours cotées en bourse et sont donc susceptibles de prendre de la valeur au fil du temps.
Si vous êtes en quête d’un cadeau simple et sans chichis, plutôt de valeur sentimentale, ces monnaies pourraient bien vous plaire de par les symboles qui leur sont attachés : ceux de la bonne fortune, du bonheur et de la chance.
Budget : à partir de 75 euros
Retournons à la source et, en sus d’une monnaie portant le symbole de la richesse sous la forme de la mythique corne d’abondance, vous offrez tout le poids historique d’une monnaie qui a plus de 1 000 ans d’âge.
|PRODUCT#66832-coin-septimius-severus-denarius-au-50-53-silver-cohen-23|La cornucopia est en forme de... corne et regorge de fruits, de lait et de miel, ressources inépuisables. Selon le mythe qui lui est attaché, elle aurait orné le front de la chèvre Amalthée, nourrice de Zeus pendant l’enfance du dieu. Notamment attribut (entre autres) de la déesse Fortuna chez les romains, la corne d’abondance est source inépuisable de bienfaits.
Les monnaies portant cette corne, fréquemment sur le revers, sont diverses et variées, souvent grecques ou romaines. Vous en trouverez pour tous les budgets à partir de 75 euros.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=une%20corne%20d%27abondance#Offrir une corne d’abondance| |IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/2-1-cash.jpg?v=1701392830#Budget : à partir de 5 euros
La sapèque chinoise (aussi appelée cash), est une monnaie percée d’un trou de forme carrée, généralement en cuivre.
|D’un point de vue symbolique, sa forme ronde évoquerait le ciel, le carré central la Terre et la monnaie l’union harmonieuse des deux. La tradition veut que trois de ces pièces reliées entre elles par un fil rouge apportent bonheur et prospérité.
|PRODUCT#873225-coin-china-empire-tao-kuang-cash-1821-1851-hu-pu-board-of-revenue|Pour un effet optimal - et au vu du budget relativement modeste de cet achat pour des monnaies anciennes et authentiques - il est bien entendu de bon ton d’en acquérir trois plutôt qu’une.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=Chine&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B0%5D=Cash&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=la%20Chine#Offrir un porte-bonheur chinois| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/2-2-penny.jpg?v=1701393119#Budget : à partir de 15 euros
Tout comme la sapèque, le penny en question se doit d’être en cuivre, probablement parce que durant l’antiquité le minerai était considéré comme un don des dieux.|
|PRODUCT#870126-coin-great-britain-crown-copper-company-penny-token-1811-birmingham|Le penny, ou “Lucky penny”, a la solide réputation de porter chance à qui le détient chez les anglo-saxons.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Cuivre&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B0%5D=1%20Penny%20Token&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B1%5D=Penny&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B2%5D=2%20Sous%2C%20PENNY&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B3%5D=Penni&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B4%5D=New%20Penny&refinementList%5Bcaracteristics.fr.6%5D%5B5%5D=Penny%20Token&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=un%20Penny#Offrir de la chance|Si l’or est souvent cher et au-delà de votre budget, rien ne vous empêche de vous rabattre sur un autre métal précieux tout aussi esthétique : l’argent, qui remplacera lui aussi agréablement la traditionnelle mais un peu attendue enveloppe de billets ou le chèque.
|IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/3-1-lingots.jpg?v=1701393806#Budget : à partir de 15 euros
Le lingotin est certes un peu tape-à-l’oeil mais possède également l’évidence de son apparence : un objet précieux et durable.
| |PRODUCT#556304-sweden-medal-lingotin-w-a-bolin-apatite-stockholm-ms-64-silver|Certains ont également, comme ici, l’heur d’être gravés avec des thématiques diverses et variées, de venir du monde entier et sont parfois incrustés d'une pierre précieuse. Le choix est vaste et le prix varie en fonction de son poids, de sa rareté et de son état de conservation.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Jetons%20%26%20M%C3%A9dailles&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Argent&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=un%20lingot#Offrir un lingotin argent gravé| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/3-2-bullion.jpg?v=1701393861#Budget : à partir de 15 euros pour 1/4 d'once
Les monnaies dites “bullions” (ou lingot en français) sont des pièces d’investissement dont la valeur se base sur leur poids en métal précieux (or, argent, platine). Il existe également des monnaies de ce type émises en série limitée à destination des collectionneurs. Le prix est donc variable en fonction de son statut, de son poids, de sa rareté et de son état de conservation.
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Or&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B1%5D=Argent&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=oz#Offrir une monnaie lingot|Budget : de 5 euros à plus de 10 000 euros
|IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/4-1-Medaille.jpg?v=1637878805#Il est toujours délicat de faire un cadeau à un passionné qui a souvent déjà tout ce qui concerne son violon d'Ingres.
Les médailles de collection ont, de ce point de vue, énormément d’avantages : un angle d’approche original et unique, du choix - car il existe des milliers de thématiques à des budgets très variés - ensuite l’esthétique, souvent recherchée, originale et stylée, les gravures réalisées par des artistes, et enfin la dimension historique de celles-ci et leur petit côté “unique”.
|Par exemple, pour un passionné de cheval, de voitures, de peinture et d’art, ou bien encore de bateaux, vous trouverez un choix pléthorique. Pour un cadeau de valeur, nous avons sélectionné pour vous des médailles en or, en argent (ou plaqué), en bronze, en porcelaine ou en vermeil.
Si vous cherchez un présent pour un passionné de navigation, cette magnifique médaille en bronze “Yachting” de 1976 et gravée par Raymond Delamarre, sculpteur et médailleur diplômé de l'École des beaux-arts de Paris, fera sûrement mouche (sans le bateau).
|PRODUCT#3062-france-medal-yachting-sirenes-anges-shipping-1976-delamarre-ms-63|Budget : de 45 à 3.500 euros
Enfin, pour conclure, voici une sélection soignée de monnaies or et argent de très belle qualité (neuves ou Fleur de Coin) émises en quantité limitée (moins de 15 000 exemplaires pour la plupart) de par le monde.
Ce sont de véritables objets de collection et chacune de ces pièces de monnaies marquera à coup sûr l’esprit de la personne à qui vous ferez ce cadeau précieux et unique.
|BUTTON#/fr/collections/limited-editions-in-gold-and-silver#Offrir une édition limitée|Cet étonnant et épatant étui en cuir, comprenant un authentique certificat d'actions de la White Star Line, une feuille de 5 timbres de l'émission Titanic, deux pièces Titanic de la Royal Canadian Mint (une pièce de 25 cents colorée, une pièce de 50 cents colorée et plaquée argent) et 3 cartes postales. Seulement 10 000 exemplaires ont été émis.
|PRODUCT#347369-coin-canada-titanic-collector-set-2012-royal-canadian-mint-proof|Ce sera tout pour cette fois. Nous espérons que vous y aurez trouvé votre compte en métal sonnant et trébuchant. Et si tel n’est pas le cas, gageons que notre moteur de recherche vous y aidera !
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_price_asc&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=%22No%C3%ABl%22#Offrir autre chose|Iconographie :
Cependant, si la Révolution française, sous couvert du principe d'Égalité, les abolit, c’est au XIXème siècle, sous l’impulsion de l’alors Premier Consul Napoléon Bonaparte que naît la plus célèbre d’entre elles, l’ordre de la Légion d’honneur.
Voici ce qu’il déclare à ce sujet au Conseil d’Etat en 1802 :
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/Andrea_Appiani__Portrait_of_Napoleon_Bonaparte__First_Consul.jpg?v=1699464658#« Les Romains avaient des patriciens, des chevaliers, des citoyens et des esclaves. Ils avaient pour chaque chose des costumes divers, des mœurs différentes. Ils décernaient en récompense toutes sortes de distinctions, des noms qui rappelaient des services, des couronnes murales, le triomphe ! Je défie qu’on me montre une république ancienne ou moderne dans laquelle il n’y ait pas eu de distinctions. On appelle cela des hochets ! Eh bien ! C’est avec des hochets que l’on mène les hommes. »| |PRODUCT#552931-france-legion-dhonneur-premier-empire-medal-1802-1815-excellent-quality|
De ce siècle, ses empires et ses républiques multiples, il nous reste donc que l’aristocratie n’est désormais plus celle du sang mais bel et bien celle du mérite.
Le projet est finalement adopté le 19 mai 1802 et il faudra attendre l’Empire en 1804 pour voir fleurir les premières boutonnières.
La société bourgeoise, notamment, s’enflamme alors pour les décorations et médailles qui mettent à l’honneur un individu et le distinguent pour sa vertu, son courage ou encore son mérite.
Les décorations nationales, tout d’abord, qui saluent “le dévouement, le courage ou le sacrifice”. Elles sont symboliques car, par définition, aucun prix ne saurait être accordé à ces qualités.
Et ensuite les honneurs français dont les plus importants sont les ordres nationaux incluant, bien sûr, le prestigieux ordre de la Légion d’honneur. Ces ordres comportent des règles précises, des rangs, et engagent moralement ceux qui les rejoignent.
Ce concept existait déjà bien avant la notion l’ordre moderne : on pense par exemple aux ordres de chevalerie médiévaux comme l’Ordre de la Jarretière en Angleterre ou bien encore l’Ordre du Temple en France.
|PRODUCT#558105-france-troisieme-republique-valeur-et-discipline-medal-1870-uncirculated|Plus “classique”, la médaille vient en second et est remise afin de récompenser l’action d’une personne sans que cela l’engage sur le long terme.
Elle peut être décernée tout autant aux militaires qu’aux civils et être portée ou non avec un ruban. C’est une décoration généralement décernée pour services rendus. Ci-dessus, en exemple, une médaille créée par Louis Napoléon et accordée aux sous-officiers et soldats pour leurs exploits.
|PRODUCT#1154535-france-croix-de-commandeur-de-la-legion-dhonneur-medal-iveme-republique|Il est souvent de bon ton d’arborer cette décoration à la boutonnière, en collier ou en cravate selon les usages et les règles, suspendue à un ruban dont la matière, les motifs et les couleurs sont bien codifiés.
On distingue au XIXème siècle plusieurs types de décorations honorifiques dont voici une liste non exhaustive…
L’ordre comprend trois grades : chevalier, officier et commandeur et deux dignités, grand officier et grand-croix.
L’insigne de la légion d’honneur se présente ainsi : une couronne de chêne et de lauriers. En dessous, une étoile émaillée de blanc à 5 branches, cerclée de chêne et de laurier. Au centre, l’avers varie selon les époques. On y trouve pêle-mêle Napoléon Ier, Henri IV, Bonaparte ou encore Cérès lorsqu’il s’agit de représenter la République. Au revers, deux drapeaux tricolores avec la devise “Honneur et patrie” en exergue.
|PRODUCT#1156127-france-legion-dhonneur-plaque-de-grand-officier-henri-iv-medal-excellent|La toute première cérémonie de remise a lieu le 15 Juillet 1804, quelques mois après la proclamation de Napoléon en tant qu’empereur. Elle se tient en grande pompe à la chapelle des Invalides. Y seront notamment décorés le comte de Rochambeau et les cardinaux Fesch et Caprara. Une seconde cérémonie aura lieu au camp de Boulogne le 15 août de la même année. Il y aura près de 2 000 personnes décorées ce jour-là, dont l'amiral Bruix et les maréchaux Ney et Soult.
|PRODUCT#556894-france-legion-dhonneur-troisieme-republique-medal-1870-good-quality|Entre 1802 et 1814, il y aura 48 000 légionnaires et seulement 1 400 d’entre eux seront des civils. On y compte des artistes, des ingénieurs, des scientifiques, aussi bien que des hommes politiques… Ingres, Foucault, Ader, Corot, ou encore Jules Renard en font partie.
Cependant, il arrive aussi que cette décoration soit refusée pour des raisons diverses et variées. En 1864, Hector Berlioz se voit proposer d’être nommé chevalier au lieu d’être payé les 3 000 francs convenus pour une commande. Il aurait alors vertement répondu "Je me fous de votre croix. Donnez-moi mon argent !".
George Sand ou les Curie auraient également décliné cet honneur.
|PRODUCT#1154559-france-palmes-academiques-officier-medal-very-good-quality-silver-36-x-30|
Concernant les Palmes académiques, les grades évoluent au fil du temps. On retiendra, pour le XIXème siècle, les officiers de l’université, qui deviennent officiers de l’Instruction publique en 1850 ainsi que les officiers d’académie.
Les palmes sont au départ simplement brodées, leur version sous forme de décoration métallique suspendue à un ruban violet ne datant que de 1866. Les palmes sont alors en argent ou en vermeil et le ruban violet est orné d’une rosette pour les officiers de l’Instruction publique.
|PRODUCT#1155249-france-medaille-du-merite-agricole-medal-1883-good-quality-silver-40|
L’ordre du Mérite agricole, comme son nom l’indique, est décerné par le ministère de l’agriculture et fut créé par le ministre Jules Méline en juillet 1883 :
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/bows1029_httpss.mj.runwqEVa0OgWWA_Jules_Mnine_portrait_oil_pain_f92f91b2-5711-403c-be74-b5eaaa346678.png?v=1699469344#| |PRODUCT#710397-france-medaille-du-merite-agricole-medal-1883-uncirculated-silver-42|« La population agricole est considérable : plus de dix-huit millions de français vivent de cette industrie (...) et contribuent au développement de la richesse publique. (..) Dans cet immense personnel d'agriculteurs, d'agronomes, de professeurs, de savants, le labeur est incessant, les dévouements nombreux et les récompenses rares. »
Pour cet ordre, il s’inspire directement de celui de la Légion d’honneur. On peut tout d’abord être chevalier. Puis officier en 1887. Et enfin commandeur dès 1900.
L’inspiration ne s’arrête pas là puisque c’est l’entreprise Lemoine Fils, une joaillerie, qui est choisie pour créer le modèle original. Cette même joaillerie qui fut sélectionnée pour les insignes de la Légion d’honneur.
Elle récompense autant les travaux scientifiques que les travailleurs “sur le terrain”. Un de ses récipiendaires célèbre est, notamment, Louis Pasteur.
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/bows1029_httpss.mj.run_EYrke-rawI_leek_still_life_oil_painting__3836d1c0-fc32-4deb-a151-39791ad2f3cc.png?v=1699479103#Cette nouvelle décoration, d’une inspiration toute rurale, suscita quelques quolibets de la part de la presse et de l’opposition en son temps.
Le sobriquet de “poireau” restera, inspiré de son ruban vert en haut et son émail blanc en bas.
|Cinquante ans après la Légion d’honneur, définitivement une figure de référence, Napoléon III crée la Médaille militaire en janvier 1852. Elle a pour but d’élargir l’éventail de récompenses à sa disposition pour saluer les mérites de ses troupes. Ornée d’un ruban jaune et vert, elle a pour devise “Valeur et discipline” et est destinée autant aux sous-officiers qu’aux simples soldats.
|PRODUCT#1150995-france-medaille-de-saint-helene-history-medal-1857-napoleon-very-good|Mentionnons également le cas particulier de la Médaille de Sainte-Hélène créée par Louis-Napoléon Bonaparte en 1857 suite au testament de Napoléon Ier dicté lors de son exil sur l’île éponyme.
Cette médaille s’accompagne d’une petite pension et récompense tous les militaires qui ont combattu « pour la gloire et l'indépendance de la France » entre 1792 et 1815. Soit environ 405 000 survivants à l’époque.
Elle est destinée à ceux qui portent secours à une ou plusieurs personnes en danger de mort tout en risquant leur vie.
Une fois n’est pas coutume, son histoire s’ancre dans celle de la royauté. Si on trouve trace de celle-ci sous Louis XIV et Louis XVI, c’est Louis XVIII qui officialise son existence en mars 1820 et charge le ministère de la Marine de son attribution.
Tout d’abord médaille non portable, elle le devient en 1831 sous un ruban tricolore.
|PRODUCT#1152475-france-actes-de-devouement-ministere-de-linterieur-medal-1887-excellent| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/662px-1841_portrait_painting_of_Louis_Philippe_I__King_of_the_French__by_WinterhalterFXD.jpg?v=1699466808#Voici ce qu’en dit Louis-Philippe à l’époque :
|“Destinées à faire naître et à entretenir parmi les gens de mer une noble émulation, les médailles ne peuvent atteindre ce but que si elles sont exposées aux regards. C'est de cette manière qu'en perpétuant dans les familles et les communes maritimes le souvenir des actions généreuses, elles deviennent véritablement pour les sauveteurs qu'elles signalent à l'attention et à l'estime de leurs concitoyens, le prix le plus flatteur de leurs efforts.”
De prime abord gérée par le Ministère de la Marine et nommée Médaille de Sauvetage ou Médaille des Belles Actions, elle est ensuite renommée par le Ministère de l’Intérieur en 1833 et prend le nom de Médaille pour Actes de Courage et de Dévouement.
Trois ministères sont alors chargés de la remettre : celui de la Marine pour les marins d’Etat, celui de l’Intérieur pour les civils et pour les militaires, et enfin celui des Travaux Publics pour les ouvriers dans les mines, les ports et les carrières.
|PRODUCT#1154628-france-actes-de-devouement-ministere-de-linterieur-medal-1890-excellent|Si au départ elle ne peut être que d’argent, à partir de 1843, elle peut être aussi d’or. Puis enfin de bronze à partir de 1899.
Son design suit le jeu des paysages politiques divers et variés de son siècle, notamment sur l’avers, portrait de Louis-Philippe, simple inscription République Française, Napoléon III ou encore l’incontournable figure de Cérès…
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/ai-bg-Coudray-2.png?v=1699478210#Ce n’est qu’aux débuts du XXème siècle que le graveur Coudray lui donnera son apparence actuelle avec une figure allégorique du dévouement au premier plan et un incendie, un cheval emballé et une noyade en arrière-plan.
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Notamment, pour le XIXème siècle en France, on citera : la Médaille d’honneur des PTT (1882), la forestière (1883) et la douanière (1894), la Médaille d’honneur du Travail du ministère de la Guerre (1888) et sa consoeur la médaille d’honneur du Travail pour le personnel non militaire de la Marine (1894), ou encore de l’administration pénitentiaire (1869).
|PRODUCT#3416-france-ministere-de-la-guerre-honneur-et-travail-medal-1958-excellent|En filigrane de ces multiples récompenses et distinctions, dont la plupart perdurent de nos jours, ayant évolué au gré des réformes au fil du temps, l’histoire d’un siècle en marche vers le progrès et la révolution industrielle et celle d’une société naviguant à vue dans le chaos politique post-révolutionnaire qui tend peu à peu à se stabiliser au fil du siècle qui s’écoule crânement, entre Empires, Restauration et Républiques.
|BUTTON#/fr/search?hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Decorations&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=la%20France#Collectionner les décorations|Iconographie:
NB : Veuillez noter que, comme précisé ci-dessus, certaines images ont été créées avec l'aide de l'IA.
Sources :
Après l’échec des assignats post-révolutionnaires et des mandats territoriaux en France, le papier monnaie n’a plus la côte. Après le coup d'État de Brumaire qui marque la fin du Directoire et celle des débuts du Consulat, dans un contexte économique houleux, la situation politique du pays trouve cependant une nouvelle assise.
Sur l’initiative de banquiers, la Banque de France est finalement fondée en 1800 et émet dans la foulée ses premiers billets. Si ceux-ci peinent à trouver leur public dans un premier temps, c’est vers le milieu du siècle qu’ils commencent à rentrer définitivement dans les mœurs.
Voici une sélection soignée des ces premiers billets, dits “modernes”, souvent rares, émis en France au cours du XIXème.
Illustration : "Coffret" par l’IA Midjourney (2023) (Tous droits réservés)
]]>Depuis le premier siècle de notre ère jusqu’à nos jours, 266 évêques de Rome puis papes (à partir du IVème siècle) se sont succédés à la tête de l’Eglise Catholique romaine : de Saint-Pierre et ses clés au jésuitique François, du règne le plus court au règne le plus long, de réformes en conflits, d’exils en retours à Rome, histoires de papes en monnaie.
Sur ces 266 figures, nous avons retrouvé pour vous soixante-quatre témoignages numismatiques de leurs pontificats : bulles, monnaies anciennes, médailles et autres décorations classées dans l’ordre chronologique retracent ici les 21 siècles de cette souvent épique histoire papale.
P.S : certains de ces articles n’étant plus disponibles en raison de leur rareté, n’hésitez pas à demander une recherche à nos experts si vous êtes intéressé(e).
Illustration : "Une Eglise romaine" par l’IA Midjourney (2023) (Tous droits réservés)
]]>De débuts chaotiques à l'ombre d'un massacre en couronnement premier aux armes des Bourbons, de la Navarre à la France ou l'inverse, de conversions en conversions et reconversions, de ralliements panachés en cavalcades sur chevaux blancs, de barbes fleuries en galanteries réputées ou supposées, de la flamboyance d'un règne à un assassinat sordide au coin d'une rue, hommage monétaire au Grand et Vert Galant roi Henri IV.
Illustration de une : "Henri IV (1553-1610), roi de France, en armure" par Frans Pourbus le jeune (vers 1610)
]]>Cet article est le premier d’une série d’articles destinée à mettre en lumière des monnaies remarquables autant d'un point de vue historique que qualitatif afin de vous fournir ici un éclairage historique approfondi sur chacune. Au-delà de l’objet, découvrez l’histoire qui l’accompagne.
Et pour commencer, nous allons parler d'une splendide monnaie d'or, la Masse d'Or de Philippe IV le Bel.
|PRODUCT#470315-coin-france-philip-iv-philippe-iv-le-bel-masse-dor-ef-40-45-gold|Notre histoire commence au coeur du Moyen-Age, au temps lointain des dernières croisades, des chevaliers et des Templiers. En cette fin de XIIIème siècle, en 1268 précisément, naît à Fontainebleau un roi. Fils de Philippe III le Hardi et petit-fils de Saint-Louis, ce roi capétien va frapper son règne du sceau de la modernité, de l'inflexibilité mais aussi de celui d’affaires retentissantes.
Beau, réputé pugnace, volontariste et intraitable, Philippe IV est sacré à Reims en Janvier 1286. Il sera nommé tour à tour Philippe le Bel et le Roi de Fer.
Bien des siècles plus tard, il deviendra le premier des Rois Maudits sous la plume du romancier Maurice Druon.
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Son règne est marqué par une volonté farouche de modernisation du royaume et, surtout, de centralisation du pouvoir. Ses décisions actent notamment le début de la fin pour le système féodal. Il fait évoluer le royaume tant sur le plan politique, qu'administratif et... monétaire.
On notera toutefois que les historiens s’accordent plus ou moins sur le supposé caractère intraitable du roi. Le peu de témoignages de l’époque tend plutôt à décrire quelqu’un de doux et calme alors que ses réformes appellent plutôt à un sentiment de fermeté et de droiture.
“Un des témoins entendus dans le procès de Bernard Saisset (...) rapporta que l’évêque, parlant de Philippe le Bel, lui avait dit : “Notre roi ressemble au duc, le plus beau des oiseaux, et qui ne vaut rien ; c’est le plus bel homme du monde, mais il ne sait que regarder les gens fixement sans parler.”
Histoire de France depuis les origines jusqu'à la Révolution. 3, Saint Louis, Philippe le Bel, les derniers capétiens directs (1226-1328) / par Ch.-V. Langlois
|IMGRIGHT#//cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/1_Jean_Le_Noir_Miniature_from_Hours_of_Jeanne_de_Navarre._1336-40_Paris__Bibliotheque_nationale_de_France._1024x.jpg?v=1508265838#Peu avant son sacre, il épouse Jeanne de Navarre et enrichit ainsi son futur royaume avec la Champagne, la Brie et la Navarre. Ce qui fera par ailleurs de lui le premier roi de France à porter le titre de Roi de Navarre.
Afin de l’assister dans la gestion du royaume, il s’entoure de “légistes” qui l’aideront dans sa réforme de l’administration.
“Les légistes sont les créateurs d’une France moderne, centralisée par et pour l’administration, égalitaire dans une commune soumission au pouvoir royal. Mais si les juristes n’ont fait qu’influencer les rois anglais du XIIème siècle, s’ils n’ont fait que conseiller avec efficacité et discrétion un Saint Louis (...) ils sont, sous Philippe le Bel, les véritables maître du pouvoir. La période est complètement occupée par une lutte sous tous les fronts entre les barons, qui défendent une société féodale et privilégiée, et les légistes, émanation de la “classe moyenne”, qui veulent promouvoir une société sans autre privilège que l’Etat.”
"Les légistes et le gouvernement de Philippe le Bel" par Jean Favier Journal des savants Année 1969 Volume 2 Numéro 1 pp. 92-108
Les lignes directrices du règne de Philippe le Bel sont d’asseoir une monarchie toute puissante, l’extension du domaine royal, un système fiscal relativement lourd mais ciblé et une politique monétaire délicate afin de stabiliser les finances du royaume.
|IMGLEFT#//cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/sceaudetail_1024x1024.jpg?v=1508271072#Philippe le Bel est l’artisan d’une refonte de l’administration royale complète en créant trois sections :
|Afin d’alimenter le Trésor Royal et de financer l’extension du domaine royal, la mise en place d’une administration étendue et la guerre en Flandre, Philippe IV met en place une politique fiscale importante pour ne pas dire - si vous me passez l’expression - imposante.
|L’équilibre des dépenses et des recettes devenant dangereusement précaire et les emprunts n’y suffisant plus, il cherche constamment d’autres sources de revenus et décide finalement d’expulser les banquiers Juifs et Lombards du royaume tout en confisquant leurs biens qui atterrissent directement dans le Trésor Royal.
Il crée également de nouveaux impôts, comme par exemple cette taxe sur les ventes surnommée la “maltôte” (mal-levée) par le peuple. Le terme restera.
Il s’attelle également à prendre sa part des revenus du clergé, ce qui déclenche un conflit sévère avec le pape Boniface VIII et, malgré une menace d’excommunication, finit par avoir gain de cause. Cette fois, deux buts seront servis : financer le Trésor mais aussi signifier la prépondérance du pouvoir royal sur celui de la papauté.
Dans la même veine de la politique “d’une pierre deux coups”, en 1307, Philippe le Bel est à l’origine de l’arrestation des puissants chevaliers de l’Ordre du Temple - qui dépendent entièrement du Pape - pour hérésie. Les accusant de pratiques obscènes il est à l’origine directe de la fin des Templiers.
C’est d’ailleurs en 1314, lors de l’exécution du dernier maître de l’Ordre, Jacques de Molay, que sera prononcée la fameuse malédiction qui inspirera à Maurice Druon, quelques siècles plus tard, la saga des Rois Maudits :
“ […] Je vois ici mon jugement où mourir me convient librement ; Dieu sait qui a tort, qui a péché. Il va bientôt arriver malheur à ceux qui nous ont condamnés à tort : Dieu vengera notre mort. […] ”
Comme on s’en doute, les biens des Templiers sont confisqués et vont directement - je vous le donne en mille - au Trésor Royal.
Jamais deux sans trois : Philippe le Bel est le premier à interdire aux seigneurs de prélever sans la royale autorisation les taxes d’amortissement et de franc-fief, les droits d’aubaine, d’épaves et de bâtardise. Donnant ainsi un sacré coup de canif dans l’autorité féodale au profit - bien entendu - de l’autorité royale.
Il interdit également la monnaie féodale à l’exception de quelques 30 feudataires qui subsistent encore en 1328.
Toutefois, la crise économique sous son règne est sévère, notamment en raison d’une politique monétaire très instable et d’une pénurie de métaux tels que l’argent. Plusieurs dévaluations et réévaluations perturbent le cours de la monnaie.
Au tout début de son règne, les deniers tournois ont perdu de leur valeur en raison de l’usure et du cours de l’argent. Les nouveaux sont frappés avec un taux d’argent moindre afin de pallier le manque de matière première.
On spécule en Europe sur les cours de l’argent et le prix d’achat proposé par la France est insuffisant pour couvrir les besoins en émission des Gros Tournois (pièces en argent créées par Saint-Louis). On finit par manquer de numéraire au profit de la monnaie dite “noire” en billon. Mais même celle-ci vient à manquer et payer ses achats quotidiens devient difficile.
De 1295 à 1305, on assiste à une série de dévaluations, suivie de 1306 à 1311 par une série de réévaluations partielles.
En 1302, afin de tenter de résoudre le problème du manque de numéraire, le roi propose même à la grande noblesse de faire fondre son argenterie.
En 1306, Philippe le Bel annonce le passage d’une monnaie faible à une monnaie forte.
Repères
Comparativement à une monnaie faible, une monnaie forte n’est pas sujette à l'inflation, a du poids sur le marché des devises et est émise en quantité réduite
“(...)Le roi de France Philippe IV voulut, ainsi qu'il l'avait promis auparavant au pape Benoît XI, rétablir en bon état la monnaie ayant cours dans tout le royaume ; et il fit ordonner, vers la fête de saint Jean Baptiste, partout par les villes et les châteaux du royaume, ainsi qu'il fut consigné dans l'acte, qu'à partir de la Nativité de la Vierge en septembre, tous les contrats seraient passés en bonne monnaie, à la valeur de la monnaie ayant cours au temps de son aïeul Saint Louis, et que tous les revenus et loyers des maisons seraient versés en bonne monnaie. C'est pour cette raison qu'une révolte éclata et beaucoup d'autres par la suite.”
Extrait de la Chronique de Jean de Saint-Victor (Classes BNF)
|IMGLEFT#//cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/tourtemple_1024x1024.png?v=1508268350#Le Conseil se réunit et décide finalement que les loyers seront réglés à “taux réel”. Le roi ne manquera toutefois pas de faire pendre “quelques uns” des émeutiers (vingt-huit tout de même) aux portes de Paris pour la forme.
Les types de monnaie se multiplient, créant un sentiment d’instabilité chronique. Par exemple, la “Maille demie” en argent (1296), la “Maille tierce” ou encore le “Gros affaibli”. Chacune étant constituée d’une proportion d’argent pur différente. Pour les pièces en billon, c’est la même frénésie : entre autres, le “Toulousain” (1291 et 1308), le “Double parisi” et le “Double tournois” (1291 à 1308). Au final, 12 monnaies de billon, 3 monnaies d’argent et 6 monnaies d’or seront émises au cours de ses 29 années de règne.
|Une partie de l’explication de ces émissions multiples réside notamment dans le fait que, lors de la frappe de monnaie, un pourcentage (équivalent à une sorte d’impôt) est conservé par le Trésor Royal. Source de revenus non négligeable, donc.
L’instabilité subsistera jusqu’en 1329 lorsque le cours de l’argent entamera un reflux, permettant à son neveu Philippe VI de Valois de stabiliser le système avant que la Guerre de Cent Ans ne vienne anéantir ses efforts.
Toutefois, au cours de son règne, Philippe IV procède à une réelle innovation : la mise en circulation de manière durable de la monnaie or en parallèle de la monnaie argent, marquant ainsi le retour du bimétallisme dans le système monétaire du royaume. Celle-ci répond à un besoin de monnaie pouvant servir au commerce international en pleine expansion et pour lequel les monnaies en billon ne suffisent pas.
Repères
Le bimétallisme est un système monétaire consistant à autoriser l’usage de deux métaux étalons au lieu d’un seul. Comme par exemple ici l’or et l’argent.
On notera toutefois qu’à moins qu’il ne s’agisse d’une monnaie forte cela pose des problèmes dans le cas où la valeur nominale d’une pièce est supérieure à la valeur réelle du métal. Ce qui, vu le cours instable en ce temps là, provoque de nombreux problèmes, notamment pour l’argent.
*L’attribution de cette monnaie diverge selon les spécialistes. Duplessy l’attribue à Philippe le Bel alors que Ciani l’attribue à son père Philippe III le Hardi.
La Masse d’or est émise pour la première fois le 10 Janvier 1296. Elle est aussi appelée Florin, Grand Florin, Gros royal ou Denier à la masse. Il s’agissait alors de la plus grosse pièce frappée. Elle est rare et extrêmement recherchée par les collectionneurs.
Son diamètre est de 31mm pour un poids de 7.09 grammes.
|IMGLEFT#//cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/avers.png?v=1508270176#La pièce représente sur son avers le roi vêtu d’un manteau fermé à l’épaule droite, assis sur le trône de Dagobert. Il tient dans sa main droite un sceptre et dans sa main gauche une fleur de lys.
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Le champ (pourtour intérieur de la pièce) est orné d’un arc (polylobe) de fleurs de lys. On discerne l’inscription “Rex Philippus” dans l’arc supérieur. Le polylobe permet de le différencier de l’iconographie du Petit royal d’or.
“Ce type de représentation est tout à fait caractéristique de l’esprit qui anime le roi et son entourage en cette fin du XIIIème siècle. Il est alors aux prises avec des dépenses exceptionnelles et se lance dans une politique monétaire qui l’amène à multiplier les émissions. Dans le même temps, il s’attache à se séparer du commun des mortels, introduit un nouveau hiératisme, et il apparaît comme un fanatique de l’autorité monarchique. Dans ces conditions, la représentation du roi en majesté sur ses monnaies d’or s’explique très facilement. L’image du souverain est associée au métal le plus noble et à la plus forte valeur en cours”
"Revue européenne des sciences sociales : La monnaie, personnage historique” - Tome XLV - Yves Coativy
|IMGRIGHT#//cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/revers.png?v=1508270339#Le revers présente une croix feuillue et fleurdelisée avec quadrilobe au centre et quadrilobe extérieur aux angles tréflés.
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On note une certaine similitude avec le “Sceau de Majesté” de l’époque (de fin 1285 à 1314) via la figure du roi assis. Il est probable que les mêmes artistes ont travaillé pour les ateliers monétaires et les chancelleries.
Sur l'image ci-dessus : à gauche "Peinture réalisée d'après l'image gravée sur le grand sceau du roi. Un médaillon, au milieu de la partie inférieure de la bordure, présente l'image du contre-sceau royal", à droite l'avers de la Masse.
Malgré les divers signes distinctifs apparaissant sur les légendes des pièces frappées sous Philippe IV le Bel nous ne disposons à l’heure actuelle d’aucune clé permettant de savoir si cela a à voir avec l’éventualité d’une différence d’atelier.
La pièce présentée ici est extrêmement rare, notamment en raison de sa qualité et de son état de conservation exceptionnels.
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1285-1314-philippe-iv-le-bel#Collectionner les monnaies de Philippe le Bel|Sources
Certains ont toutefois développé un goût particulier pour l’une ou l’autre discipline et s’y sont adonné sans compter. Intérêt, marotte, inclination, voire passion, sincère ou bien faire-valoir pour épater la galerie (des Glaces), seul l’intéressé(e) pourrait le dire.
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/Louis-XI_900x.jpg?v=1621620597#Louis XI reste un roi relativement mystérieux, à la réputation indubitablement sulfureuse. On lui connaît toutefois une passion qui ne s’est jamais démentie tout au long de sa vie, celle des animaux.
| |PRODUCT#1067452-coin-france-louis-xi-blanc-au-soleil-paris-ef-40-45-silver-gadoury-30|Sa mère, Marie d’Anjou, lui transmet celle des oiseaux. Il possédait quatre immenses volières dont on dit qu’il y retenait, entre autres, rapaces, chouettes, paons, mouettes et autres volatiles. Il prenait soin de nourrir ceux-ci lui-même.
Il aimait également énormément les chevaux et les chiens dont il s’entourait à la cour. Il appréciait tout particulièrement les chiens de chasse. On raconte qu’on leur baignait les pattes et que leur alimentation était soigneusement supervisée par des apothicaires.
Louis XI n'a pas non plus fondé la SPA... Vers la fin de sa vie, se croyant atteint de la lèpre (en réalité une dermatose sénile), Louis XI envoya un certain Georges le Grec au Cap-Vert lui quérir des tortues. On disait en effet que se tremper dans leur sang pouvait guérir du mal. Louis XI mourut avant le retour de son émissaire et sans avoir eu l’occasion d’expérimenter ces bains un peu spéciaux à l’efficacité somme toute douteuse.
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1461-1483-louis-xi-le-prudent#Collectionner les monnaies Louis XI| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/2-FrancoisI_900x.jpg?v=1621626925#A l’époque, un intérêt marqué porté à l’art des Lettres n’était pas bien vu lorsqu’on naissait gentilhomme, futur roi ou soldat. François Ier s’affranchit des conventions.
| |PRODUCT#1044660-coin-france-francois-ier-teston-1515-1547-lyon-ef-40-45-silver|Un grand-père épris de poésie, un père très au fait de la lecture et de la peinture et, enfin, une sœur, Marguerite qui, avec son Heptaméron, fut l’une des premières figures féminines des lettres françaises : son arbre généalogique le prédispose donc à la chose.
Devenu roi, il s’empresse d’enrichir sa bibliothèque, pratique le mécénat et encourage l’enseignement des langues anciennes. En 1530, sur les recommandations de Guillaume Budé, il fonde le Collège des lecteurs royaux (qui élargira ensuite son enseignement à d’autres disciplines).
Le roi se piquait par ailleurs de savoir aligner quelques vers et maximes bien troussés. Après son emprisonnement à Madrid suite à la désastreuse bataille de Pavie, il versifiait :
La reine, puis régente, se passionnait pour l’astrologie, l’ésotérisme et les sciences occultes. Elle s’entourait de spécialistes réputés et notamment Côme Ruggieri ou encore le célèbre Nostradamus.
| |PRODUCT#556192-france-medal-catherine-de-medicis-galerie-du-louvre-1972-thiebaud|Au château de Blois, elle avait même fait construire pour le florentin une sorte d’observatoire en haut de la Tour du Foix. Elle avait alors coutume d’y monter en sa compagnie pour y observer les étoiles et établir des horoscopes.
Ce même Ruggieri lui fit une prophétie plus ou moins sibylline (selon le point de vue duquel on se place) quant à sa mort : “– Vous mourrez près de Saint-Germain.”
Bien décidée à éviter l’inévitable, la régente s'ingénie alors à esquiver soigneusement tout séjour à Saint-Germain en Laye, à l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois ou encore à Saint-Germain-des-Prés.
Las, à l’âge canonique de 70 ans, malade mais sûre de son fait puisqu’elle se trouve au château de Blois, Catherine de Médicis fait toutefois quérir un prêtre (dans le doute…).
Mal lui en prend, celui-ci se nomme… Julien de Saint-Germain.
Quelques heures plus tard, la reine décède.
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1547-1559-henri-ii?hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=France&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B2%5D=987-1789%20Monnaies%20Royales&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B3%5D=1547-1559%20Henri%20II&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&numericMenu%5Bprice%5D=50%3A#Collectionner les monnaies Henri II| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/4-HenriIV_900x.jpg?v=1621627136#Si le “bon roi” Henri IV a un intérêt relativement limité pour les arts, il se passionne en revanche pour l’architecture, les artisans et les ouvriers du bâtiment.
|Rien n’illumine plus ses journées que la visite d’un chantier. Sa curiosité et son intérêt sont tels qu’il peut y passer une matinée entière, assis sur une pierre, en plein soleil, à observer.
|PRODUCT#1045036-coin-france-henri-iv-1-4-ecu-1602-amiens-rare-vf-30-35-silver|S’il n’est à l’origine d’aucun grand chantier, il améliore, embellit, revoit et agrandit l'œuvre de ses prédécesseurs. Fontainebleau, Saint-Germain, le Louvre ou encore les Tuileries, chacun porte la marque de son intérêt. Il termine également le Pont-Neuf à Paris, débarrassé de ses habitations et désormais doté d’un trottoir. Il crée enfin à Paris des espaces publics tels que la Place Royale ou encore la Place Dauphine.
Plus contremaître et bâtisseur qu’architecte il affirme et revendique :
“Je fais trois choses bien éloignées d’avarice car je fais la guerre, je fais l’amour et je bâtis.”
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1589-1610-henri-iv-le-vert-galant#Collectionner les monnaies Henri IV| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/5-LouisXIII_900x.jpg?v=1621627137#
Si, tout comme son père, Louis XIII s’avère peu passionné par les lettres, il compense avec une passion affirmée pour les chevaux et l’art de la guerre.
| |PRODUCT#868431-coin-france-louis-xiii-1-2-louis-dor-a-la-grosse-tete-1-2-louis-dor|De caractère austère, parfois mélancolique, et profondément pieux, le roi a une inclination pour les travaux manuels plutôt que les études. Il apprécie l’exercice au grand air. Il aime à chasser, monter à cheval, forger, tresser de l’osier, distiller des parfums ou encore cuisiner.
Toutefois, il apprécie tout autant certains arts et notamment la peinture et la musique.
Il lui arrive souvent, en effet, de manier le pinceau, tout au long de sa vie. Et tout comme François Ier en son heure pour l’écriture, il initie la Cour et le peuple à l’art de la peinture. Il joue les mécènes et accorde largement brevets et pensions.
De même, la musique est pour lui une véritable passion.
En 1626, il crée les Vingt-Quatre Violons du roi (ou Grande Bande) et veille personnellement au recrutement de ses membres. Il compose également, chansons, balades, airs… Qui sont ensuite interprétés à la cour. On dit également qu’il chante fort bien et est doté d’un bel organe.
“La plupart des airs qu’on y chantait, assure la Grande Mademoiselle, Anne-Marie-Louise d’Orléans, nièce du roi, évoquant les concerts donnés à la Cour, étaient de sa composition ; il en faisait même les paroles.”
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1610-1643-louis-xiii-le-juste?hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=France&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B2%5D=987-1789%20Monnaies%20Royales&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B3%5D=1610-1643%20Louis%20XIII%20le%20Juste&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&numericMenu%5Bprice%5D=50%3A#Collectionner les monnaies Louis XIII| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/6-LouisXIV_900x.jpg?v=1621627136#Si Louis XIV est une sorte de synthèse de ses prédécesseurs, curieux de tout, acharné, soucieux du détail et épris de perfection, s’occupant tant de la guerre que des arts, de l’architecture ou encore de la gastronomie et des jardins, il est un terrain indiscutable sur lequel il s’avère imbattable : la danse.
| |PRODUCT#346044-coin-france-louis-xiv-louis-dor-a-la-tete-virile-louis-dor-1680-paris|On peut même dire qu’il mena dans sa jeunesse deux carrières de front : roi et danseur émérite.
Le goût de la danse lui vient tôt :
« Tout enfant, témoigne Mme de Motteville, confidente d’Anne d’Autriche, il dansait déjà admirablement. »
A 17 ans, il s’entraîne quotidiennement le matin et le soir, parfois très tard. Il réjouit et divertit sa propre cour dans de nombreux ballets. A 32 ans, il donnera sa dernière représentation dans Les amants magnifiques et fait ses adieux à la scène.
Comme tout bon danseur professionnel qui se respecte, il quitte la scène avant le déclin, au sommet de son art et de sa virtuosité. Une carrière somme toute courte mais flamboyante. Celle de roi, quant à elle, durera “un peu” plus longtemps, comme chacun sait...
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1643-1715-louis-xiv-le-grand#Collectionner les monnaies Louis XIV| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/7-LouisXV_900x.jpg?v=1621627136#Ce roi plutôt secret et introverti, difficile à cerner, est l’antithèse de l’ensoleillement exubérant de son bisaïeul. On peut également dire qu’il n’a non plus rien à voir avec Louis XIII puisqu’il est plus ou moins hermétique à la musique ou la peinture.
| |PRODUCT#25991-coin-france-louis-xv-ecu-au-bandeau-ecu-1767-lyon-vf-30-35-silver|En revanche, il a des facilités et se passionne pour les sciences. Au siècle des Lumières, on peut dire qu’il est bien de son temps. Mathématiques, astronomie, physique, sciences naturelles, tout y passe…
Dans ses châteaux de la Muette et de Choisy se trouvent deux cabinets de physique. Il crée un cabinet d’histoire naturelle (futur Museum d’histoire naturelle) dont il confie la gestion au renommé Buffon. Également féru de médecine, il mène une véritable politique de santé publique et fonde l’Académie royale de chirurgie.
|PRODUCT#414249-france-medal-museum-national-dhistoire-naturelle-sciences-technologies-1|Tout comme Henri IV et ses maçons, Louis XV se départit de sa réserve habituelle lorsqu’il échange avec les scientifiques. Curieux, intéressé, il questionne, s’informe et s’anime.
Il ne dédaigne pas, par ailleurs, l’Histoire ou la géographie.
En 1746, il commande ainsi à César-François Cassini de Thury la toute première carte civile du royaume (carte dite “de Cassini). Lorsque son fils décèdera, c’est en compagnie du même Cassini, enfermé dans sa salle des cartes, que le roi se changera les idées et fera son deuil.
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1715-1774-louis-xv-le-bien-aime#Collectionner les monnaies Louis XV| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/8-LouisXVI_900x.jpg?v=1621627861#Malgré une réputation de “faible”, Louis XVI, en creusant un peu, s’avère plus profond qu’il n’y paraît de prime abord. On lui reconnaît un goût prononcé pour la lecture - et notamment les pièces de théâtre - de même qu’un fort intérêt pour les sciences et la mécanique.
| |PRODUCT#906930-coin-france-louis-xvi-double-louis-dor-au-buste-habille-2-louis-dor|En 1783, il assiste au premier vol en ballon, à Versailles, réalisé par les frères Montgolfier. Il fonde également l’académie de Médecine. En cela, il est le digne descendant de son grand-père Louis XV.
|PRODUCT#417277-france-medal-freres-montgolfiers-premier-vol-en-montgolfiere-sciences-1|De même, il se passionne pour la géographie et maîtrise fort bien le sujet. L’anecdote vous est peut-être connue : peu avant de monter sur l’échafaud il demanda « A-t-on des nouvelles de M. de La Pérouse ? » qu’il avait envoyé quelques années plus tôt en exploration scientifique dans le Pacifique.
"Louis XVI donnant ses instructions à La Pérouse" par Nicolas-André Monsiau (1817)
Et pourtant, lecteur passionné de James Cook, il ne vit la mer pour la première fois de sa vie qu’en 1786, à l’occasion d’un voyage à Cherbourg.
Tout comme Louis XV, et encore avant Louis XIII, il affectionne les travaux manuels. Son goût pour la serrurerie et la mécanique est bien connu. Il a par ailleurs élevé l’artisanat au rang d’art. De son atelier et de ses royales mains naissent des créations originales, serrures à secret et autres ouvrages richement ornés.
On ne peut également se passer, lorsqu’on évoque Louis XVI, de prendre acte de l’ironie de l’Histoire puisqu’il fut décapité par la guillotine qu’il avait lui-même contribué à améliorer...
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal-1774-1791-louis-xvi#Collectionner les monnaies Louis XVI|Les derniers rois de France eurent, eux aussi, quelques passions. On pense notamment à Louis-Philippe qui fut quant à lui un grand amateur de voyages…
Si vous souhaitez approfondir le sujet, nous ne pouvons par ailleurs que vous recommander la lecture de l’excellent et passionnant ouvrage de l’historien Jean-François Solnon : «Le goût des rois».
|BUTTON#/fr/collections/coins-france-987-1789-royal#Collectionner les monnaies des rois de France|ICONOGRAPHIE
SOURCES
Des tréfonds de l’antiquité, de Carthage en Calabre en passant par la Gaule, puis au fil du Moyen-Âge et de l’épée, de l’élevage au sport, des haras aux écoles vétérinaires et plus si crinière au vent, une sélection qui franchit sans nul doute tous les obstacles !
Illustration : "Cheval au galop" par l’IA Midjourney (2023) (Tous droits réservés)
]]>Comme on le distingue dans la vidéo ci-dessous, afin d’éviter que le modèle Piéfort soit confondu avec les pièces de monnaies finales auxquelles il sert - comme nous le verrons un peu plus loin - de référence, il est de double épaisseur et de double poids (voire parfois triple ou quadruple), souvent de qualité Belle Epreuve.
|PRODUCT#481453-coin-france-franc-1972-paris-pcgs-sp69-ms-65-70-gold-km-p454-graded|
C’est par ailleurs cette tranche d’épaisseur conséquente qui fait en grande partie son charme, en faisant un objet unique, différent d’une monnaie “classique”.
Les Piéforts naissent en France au XIIème siècle sous le règne de Philippe Auguste, un des premiers rois à souhaiter la fin de la mainmise des feudataires sur les émissions monétaires.
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/Louis-Felix_Amiel-Philippe_II_dit_Philippe-Auguste_Roi_de_France__1165-1223.jpg?v=1587391507#"Et nul n'est autorisé, ni un changeur ni quelqu'un d'autre, à porter la monnaie interdite hors de la terre de monseigneur le roi, mais il doit la porter au change ou aux gardes de la monnaie."
Recueil des actes de Philippe Auguste roi de France, publié sous la direction de Clovis Brunel, par H.-F. Delaborde, C. Petit-Dutaillis et J. Monicat, t. II, Paris, 1943, n° 844, p. 423-424. (traduit du latin)
|
On distingue deux acceptions pour le Piéfort :
Au XVIème siècle, lorsque la méthode de frappe passe du marteau au balancier, ils sont frappés par le graveur général et sont ensuite distribués aux ateliers de province pour servir de référence. Jusqu'au XVIIIème, où l’usage du piéfort tombe alors plus ou moins en désuétude.
|PRODUCT#472608-coin-france-louis-xiv-1-4-ecu-1644-paris-vf-30-35-silver-km-p61|
Jusqu’en 1968, pourtant, la Monnaie de Paris frappe un piéfort pour chaque nouvelle création de monnaie, l’année de la sortie de celle-ci et dans un métal identique.
Par la suite, jusqu’en 1990, les piéforts sont surtout frappés à destination des collectionneurs et sont réalisés dans divers métaux.
La côte d’un piéfort est très précise, elle se base sur la rareté et la demande. Si certaines émissions destinées aux collectionneurs échappent à la règle, le nombre d’exemplaires frappés est souvent faible et - par conséquent - la rareté grande.
Par exemple, ce centime épi de 1977 a été frappé à seulement 118 exemplaires.
|PRODUCT#484635-coin-france-epi-centime-1977-piefort-ms-63-chrome-steel-km-p566|
Il est à noter que le piéfort peut ou pas comporter la mention “Essai” selon que la frappe est ou non suivi d’une émission et d’une mise en circulation du projet.
|BUTTON#/fr/collections/collectible-piedforts#Collectionner les frappes Piéfort|
Vidéo : Thomas W. pour NumisCorner.com (Tous droits réservés)
Illustrations :
Sources :
]]>Ce billet est toutefois remarquable à tous points de vue : son créateur talentueux, son esthétique exceptionnelle qui en fait probablement l’un des plus beaux billets émis en France, son faible tirage et, enfin, son histoire rocambolesque.
Il méritait donc bien ici un billet pour le raconter !
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/portrait-francois-flameng_4cb707c9-ca90-4e10-999c-4c0147071ad4.png?v=1682672731#François Flameng naît à Paris en 1856 et y mourra en 1923, à l’âge de 66 ans.
|D’abord étudiant à l’École des beaux-arts de Paris, il y deviendra lui-même professeur en 1905. Faste année au cours de laquelle il devient également membre de l’Académie des beaux-arts.
"Le carnaval de Venise" par François Flameng (Non daté) (Domaine public)
On lui doit (entre autres), une série de portraits de membres de la cour impériale russe sous le tsar Alexandre III, la peinture du panneau Paris du mythique restaurant de la gare de Lyon, Le Train Bleu, moultes toiles historiques, des illustrations d’oeuvres et de revues ou encore une série de peintures sur le front de la Première Guerre mondiale, en tant que peintre des armées.
Après quelques modifications, de premiers essais sont réalisés en 1892 et une version définitive est imprimée en 1896.
Et pourtant, ce billet de 1 000 francs ne sera jamais mis en circulation et un million de coupures seront détruites après impression.
|IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/detail-billet-flameng-angelot.jpg?v=1682674350#Deux principales raisons probables à cela.
La première est d’ordre pragmatique. En effet, les nouvelles techniques utilisées, gage de sécurité, auraient pu apparaître comme un privilège quant aux porteurs de grosses coupures dans la mesure où les autres billets de plus basse valeur ne disposaient pas des mêmes techniques.
La seconde est moins rationnelle, la splendide esthétique de style art nouveau du billet aurait manqué la part de sentiment de “sérieux monétaire” rattachée à la fonctionnalité primaire d’un billet : un moyen de paiement.
Le billet est donc mis en réserve par la Banque de France.
Ce n’est qu’en août 1914 que le billet refait parler de lui. En effet, on a alors besoin de grosses coupures disponibles rapidement. Ni une, ni deux, mais 5 000 !
|Vraiment ?
Finalement non… Retour à la réserve.
C’est seulement le 20 septembre 1938, rien moins que 42 ans après sa première version, que le billet est ENFIN mis en circulation. La raison principale en est la dévaluation qui nécessite alors l’émission rapide de grosses coupures.
|PRODUCT#56074-banknote-france-5000-francs-5-000-f-1918-flameng-1918-1918-01-24|Un autre type de billet de 5 000 francs est d’ailleurs mis en circulation à la même date, il s’agit du type 1934 Victoire.
|PRODUCT#200035-banknote-france-5000-francs-5-000-f-1934-1944-victoire-1941-1941-07-10|Le type 5 000 francs Flameng 1918 sera émis à seulement 600 000 exemplaires et ne circulera que sept petites années, ce qui explique sa cote, sa rareté et le fait qu’il soit très recherché par les collectionneurs. Il est retiré de la circulation le 4 juin 1945.
Il s’agit du plus grand billet émis en France avec une largeur de 25,60 centimètres pour une hauteur de 12,80 centimètres.
De style art nouveau, il présente à l’avers comme au revers des scènes qui sont de véritables tableaux miniatures. Si la version primitive était de couleur vive, la version définitive est plus mate dans ses teintes. Les compositions et les ornements sont extrêmement riches et les représentations symboliques foisonnent.
Des deux côtés, l’ensemble des illustrations est encadré par une frise ornementale à l’extérieur de laquelle deux angelots semblent tenir la valeur 5 000 en suspension grâce à des rubans. En bas à gauche, la signature de Flameng, en bas à droite celle du graveur Jules Robert. Trois cartouches rappellent fort à propos la peine encourue en cas de faux monnayage (la perpétuité).
|IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/detail-avers-couple.jpg?v=1682675199#A l’avers, sur la partie haute, un couple représentant l’association du Travail, personnifié par un forgeron devant un rucher, et de la Science, personnifiée par une femme portant un caducée.
| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/detail-avers-ange_c3d2b2f4-45ab-4173-a3ba-e6d55bc314be.jpg?v=1682675196#A droite, un cupidon nous tourne le dos, tenant une balance sur son séant, et, devant lui, une charrue. Il tient de la main gauche un blason sur lequel on devine les mots “Sagesse et Fortune”, rappelant opportunément la devise de la Banque de France : “La sagesse fixe la fortune”.
|En bas, sous les mentions informatives, on distingue une fresque hachurée avec des représentations allégoriques (de gauche à droite) : les sciences, les arts, l’industrie, l’agriculture et le commerce.
Au revers, c’est un véritable tableau qui s’offre à l’oeil avec en toile de fond l’île de la Cité à Paris, le pont Neuf et une péniche. Au premier plan, à gauche, on retrouve l’allégorie évoquée à l’avers. Le travail (un homme) retient par le bras la fortune (une femme aux yeux bandés) sur sa roue. Un ruban flotte au-dessus d’eux, affichant “Le travail et la fortune”. Derrière eux, un cupidon assis.
Au centre, un globe terrestre et un livre ouvert. A droite, reprenant la thématique des ressources, un homme vêtu à l’antique tel un philosophe, muni d’un compas et d’un écritoire. A ses côtés, se tient un paysan muni d’une faux et assis sur un sac.
|PRODUCT#56075-banknote-france-5000-francs-5-000-f-1918-flameng-1918-1918-01-17|Charmant, fort de sa symbolique, pléthorique autant dans ses personnages que dans ses éléments ornementaux, extrêmement riche, d’une structure visuelle extrêmement bien pensée et équilibrée, le billet impressionne.
Entre œuvre d’art et billet de banque et malgré, ou plutôt grâce aux caprices d’une histoire digne d’un roman fleuve, le billet de 5 000 francs Flameng frappe par son originalité et ravit tout autant les billetophiles que les amateurs d’art.
|BUTTON#/fr/collections/banknotes-france-1871-1952-circulated-during-xxth-5-000-f-1918-flameng#Collectionner les billets Flameng|Illustrations :
Sources :
]]>Joyeuse, diverse et colorée comme il se doit… Et quoi de mieux, comme toile de fond, qu’un rectangle de papier monnaie sur lequel peindre moultes pétales et corolles variées…
De l’étonnante fleur de chardon suisse à la fleur de Bauhinia, emblème de la ville d’Hong-Kong, du nénuphar brésilien à la traditionnelle couronne de fleurs tahitienne, en passant par l’Indonésie, clou de girofle inclus, qui décline une flore aussi colorée que celle du Surinam ou des Seychelles et encore le lys ou la gentiane roumaine : sélection florale de billets par brassées, à récolter en bouquets !
Illustration : "Nénuphars" par Charles Courtney Curran (1888) (Domaine public)
]]>En effet, si l’origine des toutes premières monnaies ne met pas toujours d’accord les historiens, il est d’acception commune que leur naissance daterait du VIème ou VIIème siècle av. J.-C., probablement en Lydie.
Photo : site de fouilles archéologiques, cité d’Acanthe, Leuconèsos - Mars 2023
En effet, le 22 mars 2023, à l’occasion de fouilles archéologiques sur une toute petit île désertique répondant au doux nom de Leuconèsos (λευκονῆσος), littéralement l’Île Blanche, située au sud de la Lycie et au sud-est de l’île de Rhodes, ont été découvertes trois monnaies d’argent qui auraient été frappées sur l’île même, au VIIIème siècle av. J.-C.
Les ruines antiques de cette île n’avaient jusqu’alors jamais révélé leur secret mais il semblerait qu’elles soient celles - si on en croit les monnaies - d’une cité, jusqu’alors inconnue, du nom d’Acanthe (ἄκανθα).
Ce nom étant une référence probable à la nymphe qu’aurait tenté d’enlever Apollon.
Ces trois petites monnaies se trouvaient dans une pyxide (boîte ronde à fond plat avec couvercle dans laquelle on stockait généralement les fards), miraculeusement intacte.
Photo ci-dessus: pyxide dans laquelle ont été retrouvées les monnaies, site de fouilles archéologiques, cité d’Acanthe, Leuconèsos - Mars 2023
Le motif de l’avers en est bien sûr une feuille…d’acanthe. La symbolique végétale étant assez inhabituelle (on pense notamment au thon de Cyzique, à la tortue d’Egine, et bien d’autres).
On note également (fait très rare) des inscriptions alors que les monnaies lydiennes et les autres monnaies de la période archaïque n’en possèdent pas.
Voici le tout premier cliché d’une de ces exceptionnelles monnaies, en exclusivité, transmis par un des archéologues sur place à nos experts :
Photo ci-dessus: avers de l'une des trois pièces de monnaie découvertes, site de fouilles archéologiques, cité d’Acanthe, Leuconèsos - Mars 2023
Exceptionnellement, une de ces monnaies sera disponible en prévente sur le site NumisCorner.com d’ici quelques mois. Si vous êtes intéressé(e) par une telle acquisition, il vous suffit de suivre le lien ci-dessous.
|BUTTON#/fr/search?q=un+poisson+d%27avril&type=product#Prévente exclusive monnaie de Leuconèsos|]]>Sélection ciblée concernant le royal et hiératique félin, grave et gravé, avant le règne de Rome. Symbole de force, de puissance, gardien des portes de cités, bas-reliefs, sculptures… L’antiquité, d’est en ouest et vice-versa, n’eut de cesse de le célébrer, y compris sur ses monnaies.
De la mythique Babylone à l’Asie Mineure, en passant par l’inévitable Lesbos, le royaume de Lydie ou encore la Macédoine, des portraits stylisés et mystérieux de la Lycie à la lutte sans merci du lion de Némée en Calabre en passant par la patte stylistique d’influence orientale de la Carie : voyage à travers les régions antiques et le temps long avant notre ère.
Chacune de ces monnaies (souvent de très petite dimension) représente à elle seule une véritable œuvre d’art ciselée avec soin et créée entre le VIème et le IIIème siècle av. J.-C. Galerie de portraits sur monnaies de ces royaux félins.
Un petit peu plus ? Si vous ne l’avez pas encore consulté, cet article sur la représentation des animaux sur les monnaies antiques pourrait bien vous intéresser.
Illustration : "Panneau de briques : lion passant - Époque néo-babylonienne, règne de Nabuchodonosor II (604 - 562 avant J.-C.) - Babylone (Iraq) (CC BY-SA 4.0)
]]>Les Carolingiens, grâce aux capitulaires de Vernon en 755 et de Francfort en 794, réglementent celle-ci et s’octroient l'exclusivité de la frappe. Un peu plus tard, en 864, c’est Charles le Chauve qui lance le type qui va inspirer de nombreuses monnaies avec le monogramme carolin à l’avers et l’incontournable croix pattée au revers.
|PRODUCT#867278-coin-france-charles-le-chauve-obol-melle-au-55-58-silver-prou-704-705|Alors que le pouvoir politique royal s’affaiblit cependant peu à peu, au cours du Xème siècle, chaque duché, comté, seigneurie voire évêché se met à émettre sa propre monnaie.
Pour le dire autrement et bien plus prosaïquement, on est loin de la frappe royale universelle et c’est la pagaille dans les ateliers.
|PRODUCT#712761-france-medal-reproduction-du-denier-parisis-philippe-auguste-ms-65-70|Ce n’est qu’au début du XIIIème siècle, sous l’impulsion de Philippe-Auguste, puis de ses successeurs, que la monnaie royale commence petit à petit à reprendre ses droits au détriment des frappes seigneuriales.
Puis, peu à peu, ces monnaies changent et deviennent plus “originales”. On personnalise et on y va, qui de son blason, qui de son portrait…
Rappelons également que seul l’argent a cours depuis la fin du VIIIème siècle, sur la base du système établi par Charlemagne : livres, sous, et deniers. L’or ne refera son apparition que sous Saint-Louis. Bien heureusement pour le commerce ! Ce système de valeur basé sur le poids de l’argent tient bon et facilite les échanges.
Même s’il serait bien compliqué de présenter un carte complète en raison de la grandeur de la période historique couverte et de frontières mouvantes, voici une tentative, avec des monnaies de plusieurs époques, de vous donner un aperçu tout géographique et non exhaustif de ces monnaies féodales et seigneuriales.
Comme base de travail, pour la vue d’ensemble, nous prendrons une carte de 1180 (les monnaies présentées pouvant être d’une période différente), juste avant que Philippe-Auguste ne devienne roi. Nous détaillerons sous cette carte chaque monnaie présentée.
Il y manque certains comtés (Foix, Narbonne…), vicomtés, de nombreux archevêchés, etc, mais nous avons tâché d’y afficher les principaux.
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Le duché de Bretagne fut un duché de 939 à 1547 et, notamment, un enjeu crucial lors de la bataille au long cours que se livrèrent les deux rivaux qu’étaient le Royaume de France et le Royaume d’Angleterre. Il naquit de la libération de l’occupation viking et s’unit définitivement au Royaume de France en 1532. En 1547, le dernier duc, Henri II, accéda au trône de France.
|Cette monnaie fut émise par Jean IV de Bretagne qui fut duc de 1365 à 1399, allié de l’Angleterre, et notamment du Prince Noir en pleine guerre de Cent Ans.|PRODUCT#512579-coin-france-bretagne-jean-iv-de-montfort-1-2-gros-1345-1399-vf-30-35|
Le duché de Normandie fut un état féodal qui naquit suite à l’invasion viking. En 911, le roi franc Charles le Simple confia le territoire à Rollon, un des chefs vikings. C’est Louis XI qui dissolut le duché en 1469.
Cette monnaie fut émise par Richard Ier de Normandie, dit Richard Sans-Peur, petit-fils de Rollon, qui fut duc de 943 à 996.
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Le comté du Maine naquit au IXème siècle. Il fut annexé au domaine royal par Philippe-Auguste en 1204. Après cela, le comté du Maine fut traditionnellement attribué au fils cadet du roi.
Ce denier en argent fut émis par Herbert Ier “Éveille-Chien”, comte de 1015 à 1032.
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Le comté d’Anjou commence à faire parler de lui au Xème siècle, alors que le royaume carolingien n’est plus, sur les ruines de la Francie occidentale. Philippe Auguste le récupèrera en 1204 et en fera son vassal. Il devient ensuite duché au début de la Guerre de Cent Ans.
Ici une obole émise par Charles de Valois, fondateur de la dynastie du même nom, roi d’Aragon, et qui acquit le comté d’Anjou en 1290 grâce à son mariage avec Marguerite d’Anjou.
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Le comté de Tours naît au IXème siècle sous le règne du carolingien Louis Ier le Pieux. En 1044, il est placé sous la tutelle du Comté d’Anjou. En 1204, il est récupéré par Philippe Auguste.
Ici un denier argent émis par l’abbaye de Saint-Martin de Tours qui frappe monnaie depuis le Xème siècle.
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Sa première constitution date de 675 à la mort de Childéric II. Il fut rebaptisé Duché de Guyenne en 1259. Le duché se trouva pris en tenaille entre l’Angleterre et la France avant et pendant la Guerre de Cent Ans. C’est à la fin de celle-ci, en 1453, qu’il est annexé au domaine royal.
Ce hardi en argent fut émis par le duc et - accessoirement (!) - roi d'Angleterre Henry IV, V ou VI au cours de la première partie du XVème siècle.
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Le comté de la Marche fut un des fiefs du duché d’Aquitaine. Le domaine royal en fit l’acquisition en 1525. Ce denier en argent fut émis par Hugues IX de Lusignan, dit “le Brun”. Allié des anglais, il fut comte de la Marche de 1199 à 1219 grâce au bon vouloir de Richard Coeur de Lion.
|PRODUCT#512826-coin-france-la-marche-hugues-ix-denarius-vf-20-25-silver-boudeau-437|Créé en 778 par Charlemagne, le comté est également un des fiefs du duché d’Aquitaine. Il est récupéré en 1202 par Philippe Auguste et annexé au domaine royal, mais pas de manière définitive. Il passe de mains en mains au fil des siècles pour finalement revenir au domaine royal en 1422 lorsque son dernier comte devient le roi Charles VII.
Cette obole en argent fut frappée par l’atelier de Melle, actif du IXème au XIIème siècle. Les types sont toujours relatifs au défunt roi carolingien Charles II le Chauve, quelle que soit l’époque.
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Tout comme celui de Poitou, il est fondé par Charlemagne en 778. Il revient dans le giron du domaine royal en 1361 grâce au roi Jean II le Bon. Ce denier en argent fut émis par le comte de Toulouse Alphonse Jourdain, au début du XIIème siècle.
|PRODUCT#505035-coin-france-languedoc-denarius-au-50-53-silver-boudeau-719|En 843, le Comté de Provence appartient à la Francie de Lothaire Ier. En 1487, il revient à la France et le roi devient Comte de Provence.
Sur ce denier, Charles Ier d'Anjou, comte de Provence par alliance grâce à son mariage en 1246 avec Béatrice de Provence. Il est également, entre autres, roi de Naples et de Sicile et - accessoirement - frère du roi Louis IX, excusez du peu !
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Sur les terres du comté d’Auvergne se tient notamment en 1095 le concile de Clermont organisé par le pape Urbain II. Ici un très beau denier frappé par l’évêché, datant du tout début du XIème siècle.
|PRODUCT#870411-coin-france-auvergne-eveche-de-clermont-denarius-clermont-au-55-58|Le duché de Bourgogne naît au Xème siècle sur les ruines de l’empire carolingien et va, pendant quelques siècles, être extrêmement puissant. Ce n’est qu’à la fin du XVème siècle que Louis XI le joint au domaine royal.
Ce denier en argent a été émis par Hugues IV, duc de Bourgogne de 1218 à 1272. Il a notamment accompagné Saint-Louis pour la septième croisade.
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Né au Xème siècle, le comté n’a que relativement peu d’indépendance au cours du temps et est récupéré par le duché de Bourgogne au XIVème siècle. Au XVIème, il devient duché. Ce denier en argent fut émis par Mahaut II, comtesse de 1257 à 1262.
|PRODUCT#505131-coin-france-nivernais-denarius-ef-40-45-silver-boudeau-347|Très ancien, le comté de Blois aurait été créé par les francs autour du VIème siècle. C’est Louis le Pieux, en 832, qui “officialise” le statut de comte de Blois. Intégré au duché d’Orléans à la fin du XIVème siècle, c’est à la fin du XVème, sous Louis XII, qu’il est rattaché au domaine royal.
Cette obole du blésois en billon fut émise sous le comte Hugues de Châtillon.
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Pas de monnayage comtal ici, celui-ci étant plus tardif, avec ce denier argent du Xème siècle frappé au nom du roi des francs Louis IV, dit “d’Outremer”.
|PRODUCT#866029-coin-france-perigord-anonymous-denarius-au-50-53-silver-boudeau-451|Situé sur les terres du Comté de Maguelonne (ou Maguelone), puis sur le comté de Melgueil. En effet, l’île côtière de Maguelonne ayant été détruite par Charles Martel en 737, comtes et évêques se réfugièrent à Substantion, puis à Melgueil. En 1085, le comté et l’évêché furent cédés par Pierre Ier de Melgueil, en tant que fief, au pape Urbain II.
|PRODUCT#511540-coin-france-languedoc-anonymous-denarius-ef-40-45-billon-boudeau-753|La vicomté naît au Xème siècle suite au morcellement du duché de Gascogne et restera autonome jusqu’en 1290. Le dernier comte étant mort sans descendance masculine et sa fille ayant épousé le comte de Foix, Gaston III dit Fébus, la vicomté passe alors sous son contrôle.
Le denier en argent présenté ci-dessous a été émis par la dynastie des Centulle.
|PRODUCT#16206-coin-france-denarius-ef-40-45-silver-boudeau-525| |BUTTON#/fr/collections/coins-france-476-1789-period-feudal#Collectionner les monnaies féodales|Traduction depuis le français : Michael Wright
Cartographie :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Map_France_1180-fr.svg
Armoiries du duché de Bretagne :
Duché de Bretagne - Sodacan, Glasshouse and Heralder — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=83572090
Sources :
Ainsi en va-t-il du maillechort !
En effet, on trouve déjà trace d’un alliage chinois composé de cupro-nickel et de zinc dès le IVème siècle en Chine. Alliage appelé packfong ou pacfung, il est notamment très utilisé en orfèvrerie.
L’usage de ce type d’alliage en numismatique est quant à lui plus tardif.
]]>En effet, on trouve déjà trace d’un alliage chinois composé de cupro-nickel et de zinc dès le IVème siècle en Chine. Alliage appelé packfong ou pacfung, il est notamment très utilisé en orfèvrerie.
En effet, en Occident, cet usage suit en toute logique la découverte du processus d’isolation du nickel réalisée par Axel Fredrick Cronsted en 1751. A partir de là, il devient alors possible de créer des alliages précis, non dépendants de minerais à la composition incertaine et inégale.
Au début du XIXème siècle, ce sont des métallurgistes français de la ville de Lyon qui mettent au point un nouvel alliage composé de cuivre, de zinc et de nickel. Ces derniers se nomment Maillot et Choriet et, en français tout du moins, leurs noms resteront attachés à leur création : le maillechort est né.
Il prend même parfois un peu de plomb dans la cervelle.
Cet alliage cuivre-nickel-zinc possède de nombreuses qualités telles que la résistance à la corrosion et la dureté. Il est peu oxydable et son aspect rappelle indubitablement celui de l’argent, tout en étant fort moins coûteux. Il est également non magnétique.
|IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/Rolls-Royce_The_Best_Car_in_the_World__1929.jpg?v=1677523446#Son usage est assez large et on le retrouve aussi bien dans la vaisselle que dans les vis, les instruments de musique, les montres, les calandres des Rolls-Royce, les fermetures éclairs ou encore certains mors pour les chevaux.
Il connaît également un certain succès dans le domaine qui nous occupe ici : la numismatique.
| |IMGLEFT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/0637/1655/7029/files/631px-Napoleon_III_-_Boutibonne_1856.jpg?v=1677523870#Quant aux monnaies, donc, son usage connaît plusieurs phases et il est bien entendu que les essais font partie de la première.
Une trentaine d’années après la “création” du maillechort, en 1856, c’est l’empereur français Napoléon III qui ouvre le bal avec un tout premier essai sur une pièce de 5 centimes.
||PRODUCT#902790-coin-france-essai-module-de-5-centimes-1856-essai-vf-30-35-zinc-copper|
De nombreuses monnaies d’essai sont ensuite produites en France.
En 1860, cet essai de 10 centimes… en maillechort, sur lequel on trouve opportunément (ou non) inscrit à l’avers “Essai des monnaies en nickel”.
|PRODUCT#970883-coin-france-napoleon-iii-10-centimes-1860-paris-essai-ms-63-maillechort|
En 1881, l’empire n’est plus, la République reste, de même qu’un très joli essai par Dupré sur un module de 10 centimes à douze pans, avec une frappe sur flan bruni.
|PRODUCT#970945-coin-france-dupre-10-centimes-1881-paris-essai-ms-65-70-maillechort|
En 1887, c’est Merley qui s’y colle, toujours pour 10 centimes l’essai, avec une Cérès peu accorte et un revers épuré.
|PRODUCT#970948-coin-france-merley-10-centimes-1887-paris-essai-ms-65-70-maillechort|
1889, enfin, avec le fantasque Théodore Michelin qui est à la création de manière tout à fait officieuse. Ce monsieur fait en effet, de manière privée, campagne pour la monnaie en nickel. Il ne pouvait donc esquiver le maillechort dans la longue liste de ses essais divers et variés.
|PRODUCT#972212-coin-france-theodore-michelin-centime-1889-paris-essai-ms-64|
Et pour conclure cette série d’essais sélectionnés, cette très jolie “monnaie inaltérable”, essai d’un module de 20 francs de 1896 dont le nom quelque peu fanfaron ne gâche pas l’indéniable prestance.
|PRODUCT#482857-coin-france-monnaie-inalterable-e-h-f-20-francs-1896-ef-40-45|
Les mises en circulation, elles, se font essentiellement au cours du XXème siècle et l’usage du maillechort est assez largement répandu à travers le monde. On citera entre autres la France, l’Autriche, la Bulgarie, les Philippines ou encore la Russie .
Au XXIème siècle, il est encore utilisé au Kazahkstan, en Corée du Sud, au Pérou, en Serbie, en Turquie ou encore au Mexique avec sa monnaie bimétallique de 10 pesos.
|BUTTON#/fr/search?refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B0%5D=Maillechort&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B1%5D=Cuivre-Nickel-Zinc%20%28Maillechort%29&refinementList%5Bcaracteristics.fr.42%5D%5B2%5D=Bimétallique%20%3A%20centre%20en%20maillechort%20et%20anneau%20en%20bronze-aluminium&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=du%20maillechort#Collectionner les monnaies en maillechort|
Illustrations:
Sources:
28 monnaies, monnaies antiques et médailles de collection ayant pour thème la déesse romaine Vénus.
Illustration : "La naissance de Vénus" par Sandro Botticelli (vers 1485) (Domaine public)
]]>En effet, l’île de Thasos, non loin de Samothrace, ne célèbre pas de victoire mais bel et bien l’amour à l’avers de diverses de ses monnaies, représentant sans ambages l’accouplement d’un satyre et d’une nymphe.
Illustration : "Nymphes et satyre" par William-Adolphe Bouguereau (1873)(Domaine public)
]]>Même si les deux ne font parfois pas bon ménage (vous l’avez ?), voici six élégantes monnaies et médailles évoquant cet éternel sentiment.
]]>Même si les deux ne font parfois pas bon ménage (vous l’avez ?), voici six élégantes monnaies et médailles évoquant cet éternel sentiment.
Malte ne fait pas dans la dentelle mais un brin dans la guimauve avec cette monnaie de 2 euro émise en 2016 et “sobrement” intitulée “L’amour”.
A l’avers, deux mains qui forment un cœur… Quoi d’autre ?
Hé bien, en réalité, un peu plus que cela puisqu’il s’agit là d’une monnaie commémorative mettant à l’honneur la Malta Community Chest Fund avec, au centre, le drapeau maltais. Le dessin est l'œuvre d’une lycéenne maltaise.
Oui, je vais céder au jeu de mots facile : avec cette médaille, l’amour à la côte.
Et pas celle d’Eve mais bien celle de Vénus pour cet avers divin inspiré de la célèbre toile de Botticelli.
Est-ce à dire que Monnier, graveur de la susmentionnée médaille, sous-entend que Vénus naquit sur les côtes bretonnes ? Car tel est le thème de cette médaille : la côte d’Amour en Bretagne.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser accroire, cette médaille moderne n’est pas polie mais émaillée, car l'amour se joue aussi du calembour.
Elle reprend à l’avers le thème de l’amour courtois avec la reproduction d’une gravure du XIVème siècle représentant un couple d’amoureux.
Cette médaille en bronze contemporaine s’intitule joliment “Toujours plus haut”. Son design épuré d’Etienne Hajdu représente une nuée d’oiseaux migrateurs, symbole de chance et d’amour.
Bien évidemment, des oiseaux au pigeon voyageur il n’y a qu’un pas qu’on franchit allègrement avec cette médaille reproduisant le tableau de maître “La lettre d’amour” (De liefdesbrief dans le texte) de Vermeer, peint vers 1670.
Sur celui-ci, une servante apporte à sa maîtresse un courrier qui pourrait avoir sa place sur la Carte du Tendre (autre pays, même époque).
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Et pour conclure cet inventaire amoureux de la numismatique, une seconde reproduction. Reproduction d’un tableau du talentueux Rubens cette fois, intitulé “Le Jardin d'Amour”. Tableau de style baroque et peint vers 1633.
Il représente une scène de cour dédiée à l’amour et à la galanterie avec moultes références mythologiques glissées dans cette toile… de maître.
|BUTTON#/fr/search?q=l'amour&type=product#Collectionner l'amour|Illustration: "Le jardin d'Amour" par Rubens (vers 1633) (Domaine public)
]]>Une exposition internationale a pour dessein principal de présenter, montrer, afficher, étaler, exhiber les réalisations, créations et autres inventions de chaque pays qui s’y présentera. Elle est publique et, depuis 1928, très formellement codifiée par le très sérieux BIE (Bureau International des Expositions).
Historiquement, la toute première du genre est réputée être l’exposition universelle de Londres en 1851. Elle fut inspirée à l’écrivain Henry Cole par à une visite rendue en 1849 à l’Exposition des produits de l'industrie française qui se tenait alors à Paris depuis 1798.
Si la première du nom est dûment étiquetée universelle, toutes ne le sont pas. Par exemple, le BIE reconnaît le statut officiel d’exposition nationale à certaines expositions horticoles, sous certaines conditions :
« Aux expositions d'horticulture de type A1 agréées par l'Association Internationale des Producteurs de l'Horticulture pourvu qu'elles soient espacées d'au moins deux ans dans des États différents et d'au moins dix ans dans un même État. »
Ainsi, le BIE classe les expositions internationales en quatre catégories, chacune étant soigneusement codifiée : universelle, spécialisée, horticulture, Triennale di Milano.
De la flamboyance des médailles belges à la dimension historique britannique en passant par l’extravagance américaine ou encore la précision d’une gravure à la française : voici une sélection soigneusement triée sur le volet de 24 médailles remarquables frappées à l’occasion de l’une ou l’autre de ces expositions.
Illustration : "Electrical building — World Columbian Exposition, Chicago, Illinois" par Charles S. Graham (1892) (Domaine public)
]]>C’est le cas de cette parfaitement délicieuse série de médailles “Trésors d’Egypte”, en cupronickel, colorisée à l’avers et de qualité Fleur de Coin ou SPL+. Elle allie indéniablement bon goût, élégance et créativité pour un mélange de dieux et de pharaons égyptiens (mais n’est-ce pas la même chose ?) ici représentés avec style et délicatesse.
Illustration de une par David Roberts (XIXème siècle) (CC)
]]>Petite séance de révision, bien entendu illustrée en monnaies, comme il se doit.
Au départ il n’y en avait que dix de prévus mais comme deux n’ont pas été comptabilisés comme étant accomplis par son commanditaire, Eurysthée (comme nous allons le voir), ils furent donc bien douze au final. Dans cette première partie, nous évoquerons les 6 premiers travaux de notre incontournable héros.
Veuillez noter que, comme toutes les histoires et légendes issues de la mythologie, diverses variantes circulent selon les auteurs et que des détails peuvent diverger selon les sources. L'ordre de certains travaux peut également varier.
Celui-ci fait régner la terreur en Argolide (dans le Péloponnèse) et possède - détail non négligeable - une peau impénétrable. Autrement dit, le cuir fort épais.
Le premier essai de notre héros, à coup de flèches forgées par Apollon, s’avère être un échec cuisant. Le lion n’étant pas ravi ravi de ce premier échange, voire un brin agacé, n’hésite pas à charger Hercule.
Commence alors un corps à corps sans merci.
Le héros viendra finalement à bout de son redoutable adversaire grâce à sa massue et en étouffant le lion lors du grand final de cet épique combat.
|PRODUCT#870153-coin-calabria-tarentum-diobol-380-325-bc-ef-40-45-silver-hn-italy-914| |PRODUCT#64571-coin-poblicia-denarius-ef-40-45-silver-babelon-9|Ou tout du moins pouvait-on se trouver confronté à des voisins indélicats peu au fait de la politesse de rigueur. Comme par exemple : ne pas décimer le troupeau d’autrui.
|IMGRIGHT#https://cdn.shopify.com/s/files/1/1276/4895/files/Gustave_Moreau_-_Hercules_and_the_Lernaean_Hydra_-_1964-detail2.jpg?v=1667217109#L’Hydre de Lerne est de cette race de voisins là. Son nom signifiant littéralement “serpent d’eau”, elle est toutefois un peu plus impressionnante que cela avec des têtes multiples. Leur nombre diverge selon les versions mais on s’arrête généralement sur un chiffre compris entre 5 et 9, ce qui n’est déjà pas si mal.
Dont une immortelle. Cette dernière est décrite comme étant en or et se trouve être la tête pensante de tout ce petit monde. La nature est bien faite, n’est-ce pas ?
Le tout posé sur un corps de serpent, une haleine fétide en diable (réputée empoisonnée), et chaque tête se payant le luxe de repousser sitôt coupée.
Tout un programme.
| |PRODUCT#773261-coin-san-marino-10-lire-1973-ms-65-70-aluminum-km-25|Et voilà donc notre Hercule mandaté pour aller mettre bon ordre à tout cela et tuer la voisine malcommode. Et, pour une fois, ce travail faillit ne pas être compté dans les douze car il eut besoin d’un petit coup de main pour en venir à bout. Ce qui, reconnaissons-le, n’est pas tout à fait régulier.
Il dut donc se résoudre à appeler son chauffeur à la rescousse (comprenez son conducteur de char, les limousines étant fort rares à l'époque), le héros thébain Iolaos. Et les voilà embarqués dans un véritable travail d’équipe : Hercule décapite à tour de bras et Iolaos cautérise pour éviter une repousse de tête inopinée.
On planque la dernière sous une grosse pierre et le tour est joué.
|PRODUCT#63215-great-britain-medal-politics-society-war-1745-ef-40-45-copper|
En effet, si ce pauvre sanglier d’Erymanthe, il est vrai de forte corpulence, impressionnait de par sa taille ses humains de voisins, avait-il vraiment mérité d’être effrayé, traqué et chassé jusqu’à l'épuisement complet, à seule fin d’être capturé puis dépecé par un boucher anonyme du marché de Mycènes ?
|PRODUCT#37709-coin-mysia-kyzikos-hemiobol-kyzikos-au-50-53-silver|
On poursuit notre héroïque voyage grec pour se rendre en Thessalie, région au nord du Péloponnèse et au sud de la Macédoine.
Celle-ci, cinquième du nom, est la seule à ne pas avoir été attelée au quadrige de la déesse Artémis mais reste sous la protection de cette dernière.
La délicate mission d’Héraclès ? Capturer cette farouche et délicate bête - de la taille d’un taureau tout de même - munie de cornes dorées et (donc) de sabots d’airain. Le tout sans blesser ni tuer l’animal, protégé par sa déesse chasseresse.
Il fallut un an à Hercule pour l’atteindre et il réussit l’exploit de l’immobiliser grâce à un trait de flèche entre le tendon et l’os d’une des pattes, sans verser de sang. Artémis s’en trouva tout de même offusquée mais, après discussion, consentit à ce qu’il prouva l’accomplissement de sa tâche à la condition qu’il relâchât la bête sans dommage une fois ceci réalisé.
Ainsi fut-il fait.
|PRODUCT#32687-coin-thessaly-larissa-apollo-tetrachalkon-larissa-ef-40-45-bronze|
Il est étrange de constater qu’un des exploits les plus connus d’Hercule concerne non seulement un travail de vacher mais contient de plus un abus de langage puisqu’il s’agit en réalité d’étables.
|PRODUCT#1021097-coin-elis-stater-336-bc-olympia-very-rare-vf-30-35-silver|Dans le royaume de l’Elide (Péloponnèse nous revoici) où règne le roi Augias, il se trouve que ce dernier s’est un peu laissé déborder à force de faire l’impasse sur le ménage pendant 30 ans (!) et que ses étables sont proprement (vous l’avez ?) impraticables.
A tel point que son bétail ne peut plus y accéder (ni plus personne d’ailleurs).
Voilà donc Hercule promu technicien de surface et il dispose pour accomplir sa tâche d’une seule et unique journée. C’est un peu court pour nettoyer trente ans de crasse accumulée.
Mais notre héros est rusé (en doutions-nous ?). Il détruit un des murs, détourne deux fleuves de leurs cours et, ni une ni deux, nettoie tout cela à grande eau. Une fois cela fait, ni vu ni connu, il remet les fleuves là où ils doivent être et met en oeuvre un atelier “maçonnerie” afin de reconstruire le mur pendant que tout cela sèche.
|PRODUCT#1021645-coin-lucania-drachm-550-510-bc-sybaris-pedigree-au-55-58-silver|Et voici une étable propre comme un sou neuf !
Il suffisait de demander.
Reste qu’Augias refuse de lui verser le salaire promis d’un côté et, que de l’autre, Eurysthée refuse de le comptabiliser au motif qu’il a demandé une rétribution pour le coup de torchon.
Autant pour l’Hydre de Lerne ça pouvait se discuter, autant là, on est typiquement sur de la mauvaise foi.
Lac sur les bords duquel nous pouvons observer de charmants oiseaux tout à fait sympathiques.
Munis de plumes en acier tranchant, ces aimables volatiles avaient en effet pour pratique de se nourrir de chair humaine au petit déjeuner.
|PRODUCT#67108-germany-medal-arts-culture-au-50-53-bronze|Charmants, en effet.
Hercule fut donc chargé de faire une nouvelle fois le ménage.
Pour cela, il eut recours à un précieux accessoire musical obligeamment fourni par Athéna : des crotales de bronze forgés par Héphaïstos. Rien à voir avec les serpents. Il s’agit en effet d’un idiophone constitué de deux coquilles produisant du bruit lorsqu’on le fait claquer dans ses mains.
Il se trouva que nos courageux mais bien peu téméraires oiseaux ne purent supporter le bruit produit par les crotales alors qu’Héraclès les faisait résonner depuis une montagne proche. Ils s’envolèrent et le héros en profita pour les abattre (qui a dit lâchement ?) à grand renfort de flèches.
Et nous voici ainsi parvenus à la moitié de notre périple.
A suivre…
|BUTTON#/fr/search?sortBy=products_en&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B0%5D=Monnaies%20antiques&hierarchicalMenu%5Bcategories.fr.TREE_0%5D%5B1%5D=Grecques&refinementList%5BisSold%5D%5B0%5D=false&q=des%20monnaies%20antiques%20grecques#Collectionner les monnaies antiques grecques|P.S : Alors ? Vous en aviez combien sur ces six premiers travaux ?
Iconographie :
Sources :
Et pourtant, il se pourrait bien que vous possédiez sans le savoir une ou plusieurs raretés.
Voici en images sept exemples de pièces de monnaies rarissimes que vous êtes susceptibles d'avoir chez vous :
|BUTTON#/fr/collections/coins-france/collections/catalogue-monnaies-du-monde/cat-1-france#Découvrir d'autres monnaies françaises|
Vidéo réalisée par Thomas Wazylyna
Illustration de une : The Corn Harvest (August) - Pieter Bruegel l'ancien
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